CORALINE LILITH VASILIEV

© BRITISH TOUCH
« démone des succubes, jalouse moi comme personne ne l'avais jamais fait avant toi. »


en cours terminé délai validé

© CYCY-CYCY with Mila Kunis

○ DATE & LIEU DE NAISSANCE : depuis la création des hommes dans le jardin d'eden. ○ LIEU DE RESIDENCE : enfer ○ RACE : démone ○ AFFINITÉS : je suis pour une guerre incessante ○ SITUATION : libertine ○ QUALITÉS : je suis maternelle, joueuse, hyperactive, câline, sensuelle. ○ DÉFAUTS : je suis sanguinaire, jalouse, luxurieuse, rebelle, rancunière. Cette partie est faite pour développer vos qualités et défauts que vous n'avez pas pu développer juste au-dessus. Vous pouvez le faire sous n'importe quelle forme, qu'il s'agisse de définitions, d'une page de son journal intime, d'un petit RP, d'après un de ses proches, ennemi ou autre... Aucune ligne n'est imposée, laissez libre cours à votre entière imagination et veillez à votre orthographe, c'est la première chose qu'un membre ira lire sur votre fiche pour savoir à qui il aura à faire.

JE SUIS BEL ET BIEN QUELQU'UN

Dit, dit, tu t’appelles comment ? camille Mais alors, t'es une fille, un garçon ou t'es du sexe de l'ange ? je suis une fille C'est quoi ton ptit surnom ? K pour les intimes ou souvent Cam'. Et t'as quel âge ? dix-sept petites années Je l'avoue, j'suis un petit curieux, mais dit moi, comment t'as connu notre bébé forum ? il y a fort longtemps sur un forum de graphismeEt tu le trouves beau au moins ? ben ouais hein !. Tu viens souvent chez nous la semaine ? " 4j/7" et t'es un as du rp j'espère : environ quarante. J'allais oublier, tu connais ton règlement par cœur ?! Parfait, c'est quoi le code alors ? ok par k. !

SUIVEZ MOI QUE JE VOUS MONTRE QUI JE SUIS

J'aurais voulu vous compter une histoire amusante, drôle, qui aurait fait rire tout le monde plutôt que la mienne, celle de mes cinq milles sept-cent trente huit dernières années. Elle est loin d'être rose, je ne suis pas née de la Terre dans le jardin d'Eden par Samaël pour que celle-ci soit rose. On m'a toujours dit que les femmes ne surpasseraient jamais les hommes, qu'elles seraient toujours à leur merci, aussi loin que je revienne. Regardez nos Dieux, ils sont tout deux des hommes, le premier humain a être sorti de l'argile était un homme, mais qu'est-ce qu'un homme sans femme ? Il ne peut avoir de progéniture, ne peut avoir d'autre compagnon au lien aussi fort qu'il possède avec celui de son âme-sœur, un homme sans femme n'est pas un homme... Ce n'est qu'un déchet de plus sur notre pauvre planète.

Il y a fort longtemps, quelques heures après Adam, je naquit sur la terre des hommes, faite de poussière et d'argile. Déjà adulte, j'avais été créée par Samaël dans le but de satisfaire la création d'Elohim, mais je n'acceptais déjà aucun d'eux comme mon maître à penser, je me devais d'être la seule à décider de mes choix et à les accomplir. Alors que le jardin d'Eden venait de naître peu avant nous, je rencontrais Adam, celui qui aurait du partager mes année et vieillir à mes côtés, mais voilà que je refusais de me positionner sous lui lorsque nous faisions l'amour. Être quelqu'un d'inférieur n'était pas en accord avec mon Moi, j'étais son équivalent et voulait être traitée comme tel. Le premier homme, n'acceptant que je le défi et que je refuse d'être inférieur à lui lorsque nous partagions le même lit entra dans une colère noire. Je décidais de m'interdire les portes du Paradis et partit du jardin d'Eden en convoquant l'Eternelle qui m'offrit deux ailes : celles-ci étaient deux grandes ailes de chauve souris à la couleur grise-rougeâtre qui pouvaient englober mon corps en se refermant. Préférant partir plutôt que d'accepter son autorité, je pris les portes et les fermaient derrière moi... à tout jamais. Regrettant vite son comportement envers la femme qui aurait dû rester à ses côtés, Adam demanda à Elohim d'envoyer des anges me rattraper, trois vinrent, aucun ne pu me convaincre de revenir dans les bras de l'homme qui m'avait trahit. Je me révélais déjà comme la plus forte femme qui aurait vécu durant toutes les prochaines centaines d'années. Elohim avait décidé de me punir ; après tout c'était un homme, il ne pouvait comprendre les sombres débats auxquels je m’intéressais. Sur terre et dans les cieux, aucun homme ne savait comprendre les femmes, ils voulaient tous les voir sous eux, mais ce n'était pas mon Destin. Le dieu des cieux me condamna à ne jamais pouvoir avoir d'enfants : tous mourraient à la naissance, sans aucun espoir de vivre à peine conçus. Désespéré, je tentais de me donner la mort à plusieurs reprises, mais aucune n’aboutis à sa fin. Compréhensifs du désespoir de leur sœur mi-humaine, mi-démone, les démons m'offrirent le pouvoir du tuer tous les enfants de moins de vingt jours. Samaël, ne désirant pas me voir errer indéfiniment me fit rejoindre mes frères en Enfer et me fait succube. Désormais en colère contre Adam, je remonte au jardin d'Eden pour la dernière fois et me transforme en serpent. Découvrant Ève pour la première, je provoque sa chute en lui faisant goûter le fruit défendu. Ne m'ayant pas assez vengée, je persuade Caïn à tuer Abel, son propre frère, tout deux fils d'Adam et d’Ève. Adam, rongé de remords, jure de ne plus coucher avec Ève ce qui me permet d'enfanter des nuées de démons, fils d'Adam pendant les cent trente années suivantes.

J'avais à présent deux-cent quarante neuf ans. Je venais de quitter l'enfer sous les yeux de Samaël, avait abordé un jeune homme au plein cœur du village alors que la nuit tombait, le ciel rouge et ensanglanté. Après l'avoir séduit, embrassé à plusieurs reprises, le jeune homme récemment marié m'avait amené dans la grange située à côté de la demeure de sa mère dans laquelle habitaient encore les deux tourteaux. Il n'avait pas plu de vingt trois ans, de longs cheveux châtain foncé étaient tressés sur sa nuque et il me regardait d'une envie dévorante, n'ayant même pas essayé de résister à la tentation. Les hommes, nous ne pouvions décidément jamais leur faire confiance et moi j'avais pris la décision de ne faire confiance qu'à moi-même depuis déjà bien longtemps. Je le couchais dans le foin et grimpais sur lui en prenant ses des épaules dans mes mains. C'est alors qu'un rayon lumineux apparu à la porte. Les cheveux blonds et frisés, plutôt petit, les yeux bleus comme le ciel les jours d'été, complètement nu, mais paré d'un carquois rempli de flèches et d'un arc, cupidon s'avançait vers moi tandis que l'homme nouvellement marié restait impassible. « Tu viendrais me voler ma pitance ange ? » « Laisse donc cet homme tranquille, l'amour a le droit de lui tomber dessus. » « Vas t-en tirer tes bâtons d'amour autre part, cet homme est désormais condamné à la débauche. » Cupidon braqua son arc paré d'une flèche vers moi. Je me levais doucement du foin étaler à même le sol tandis que l'homme ayant repris ses esprits fonçait vers la porte. Qu'il y aille ! « Continue de braquer ton bout de bois vers moi et je te déchiquète ! » Nous n'avions pas eu le temps de terminer notre charmante conversation que la porte se mit à grincer et commença à s'ouvrir sous les tremblotes d'une vieille femme, surement la mère de ma victime. Je jetais un dernier coup d’œil à l'ange avant de disparaître. « Nous nous reverrons très bientôt et je te tuerais. » Me voilà revenue en enfer sans avoir fait mon travail de succube, mais la nuit n'en finissait pas là, il y avait encore bon nombre d'hommes à pervertir dans le dos de leurs femmes.

Lorsque j'atteins cinq-cent six ans, l'empreinte de Samaël sur moi, sur ce que j'étais me rendais de plus en plus folle. Il ne cessait de me surveiller partout où j'allais, de me dire ce que je devais faire et l'emprise d'un homme sur ma personne ne m'avait jamais beaucoup plu. Jusque là, j'étais restée dans le silence, maugréant tout de même quelques fois, mais le Dieu devenait de plus en plus envahissant. J'étais confortablement installée dans la pièce qui m'était destinée aux enfers quand un messager arriva en me priant de le suivre chez Samaël, la rage bouillonnait en moi, de quel droit me donnait-il des ordres maintenant ? Je n'étais pas son animal de compagnie, pas un esprit malfaisant à son service ! Je suivais le messager jusqu’à l'entre du coquin. « Lilith... Tes écarts de conduite doivent cesser tout de suite ! » « Depuis quand me dis-tu ce que je dois ou ne dois pas faire Samaël ! Tu n'es pas mon maître. » « Je suis ton Dieu et je t'ordonne de te taire ! » Ma peau si blanche devint rouge, jamais un homme n'avait à me parler comme ça ! « Tu n'es rien pour moi, laisse moi tranquille ou tu le regretteras ! » « Des menaces ?! Tu as cru que tu allais me menacer sans que je ne réagisse ? Sale sotte ! Trois-cent ans hors des enfers, condamnée à te réfugier sur la Terre des hommes te fera le plus grand bien je pense. » « Être loin de toi serait un grand plaisir. Tu n'es qu'un incapable qui croit que tout le monde lui lèche les bottes. » « Dehors succube ! » Je sortis en toute hâte, enragée par l'attitude que tous ces hommes avaient envers moi. Des bons à rien ! Dans la nuit, je disparus me réfugier dans les bras d'un homme marié et les portes des enfers me furent fermé durant trois-cent années, ni une de moins, ni une de plus. Samaël avait eu le temps de se calmer et de prendre sur lui pendant tout ce temps tandis que ma haine grandissait chaque jour envers les mâles de toutes nos espèces. J'avais vécu parmi les hommes sans jamais vieillir, démunie de ma queue et de mes ailes et profitant de la chaleur de leurs corps pratiquement toutes les nuits, les débauchant à jamais.

Cinq-cent vingt trois ans après avoir été à nouveau acceptée en Enfer par Samaël, ayant repris ailes, queue et le travail de succube que je n'avais finalement jamais quittée, je retournais à la nuit tombé dans le monde des humains à la recherche d'une nouvelle proie. Je m’insérais dans une grande ville alors que le soleil tombait et que la lune se relevait. Mon instinct me mena vers un bar où des hommes buvaient en regardant le décolleté que portait la serveuse, seule femme présente à ce moment dans le bar. La porte grinça à mon arrivé et tous les regards se tournèrent vers moi laissant la serveuse finir de nettoyer les assiettes sales. Guenon ! Un homme se détachait des autres car son regard, plutôt que de se porter vers moi, était en direction de son verre. Je m'approchais de l'homme, une bague ornait son annulaire, mais il était trop jeune pour avoir vécu un long mariage. Je m'assis à côté de lui et déposait ma main chaleureusement sur son dos, le lui caressant lentement. « Bonjour. N'auriez-vous pas besoin d'un peu de réconfort Monsieur. » Aucune réponse ne se fit entendre, d'habitude, ils bougeaient un minimum au moins, essayant soit de se dégager, soit pour se rapprocher encore plus de moi, mais celui-ci ne réagit même pas, comme si à ce moment plus rien n'existait. Sans m'y attendre, l'homme tourna son regard vers moi, il me faisait pitié ; le regard vide, sans expression, un costume sale, une barbe de cinq jours au menton, les cheveux mal coiffés. Je n'ai aucun souvenir de ce qu'il s'est passé ensuite, j'ai perdu cette partie de ma mémoire (oupsss), mais elle était bien trop triste, trop intime pour que je ne la raconte à n'importe qui. Je suis tombée amoureuse de cet homme et j'ai vécu avec lui les vingt neuf meilleures années de ma vie, j'étais tombée amoureuse pour la première et la dernière fois de toute cette histoire. J'aurais aimé porter ses enfants, avoir le moindre souvenir de lui pour me rappeler de la passion qui émanait de notre couple, le seul véritable homme qui en valait le coup, mais aussi le plus meurtri. Après toutes ces années, il n'avait jamais pu me dire ce qui avait amené à notre rencontre. Il partit bien trop vite, emmenant son secret dans sa tombe, mort d'une maladie qui venait de frapper aux portes de notre monde.

Lorsque mon âge atteint celui de deux-mille quatre-vingt neuf, mon amant mort depuis bien des centaines d'années, Samaël prit enfin le temps de me pardonner, n'ayant jamais su s'excuser auprès d'autres personnes que lui-même. C'est ainsi, observant mon travail meilleur que celui de toutes les autres succubes qu'il me nomma démone des succubes. J'étais devenue une des femmes les plus puissantes de tout l'Enfer et du monde entier, plus personne n'oserait me parler comme on l'avait fait à l'époque. Je me sentais plus forte, plus puissante, plus meurtrière que jamais. C'est alors que cent-neuf ans plus tard Jahonne, une autre succube dont j'étais désormais le chef me surpassa en voulant prendre ma place, couchant avec Samaël et rejoignant les lits d'homme même lorsque le jour était encore là. J'avançais dans les enfers une fois de plus enragée, le visage rouge et passait sur Terre pour trouver Jahonne. Il n'est pas question que cela se passe comme ça, je les entendais jouir depuis déjà plusieurs mètres lorsque j'ouvris la porte de la chambre dans un vieux bordel. Je m'avançais alors qu'ils se stoppaient et je pris la jeune succube par les cheveux, la trainant à Terre. « Posez cette jeune femme mademoiselle et laissez nous tranquille » Un regard dévastateur passa au travers du débaucher avant que je ne prenne le joli coup de la blonde pour le tordre comme celui d'un vulgaire lapin. La succube disparu en poussière alors que son corps n'eut même pas touché le sol. L'homme était mort de peur, lâche ! Je m'approchais de lui sur le lit, grimpait sur lui et me penchait à son oreille. « La prochaine fois tu auras une excuse : celle de ne plus entendre ce que tu dis. » Je pris son oreille entre mes dents et la lui arrachait, laissant du sang s'en écouler avant de disparaître à nouveau vers l'Enfer annoncer la mort d'une de mes succubes à Samaël.

En l'an mille huit-cent vingt six avant la naissance du fils d'Elohim, les avances de Samaël commencèrent à se rendre de plus en plus intéressantes à mon égard. Il venait souvent voir si je n'avais besoin de rien, si les rustres humains n'étaient pas trop durs pour moi et à chaque fois je refusais ce qu'il proposait de m'offrir en échange de ses bras. Je n'étais pas une prostituée, j'étais une succube et la différence était que mes amants ne me choisissaient pas, mais qu'au contraire, je les choisissais ! Ce démon était devenu très proche de moi malgré mes nombreux refus, il prenait soin de moi, attisant la jalousie d'autres démons, mais je n'en avais que faire. C'est seulement lorsqu'un démon me menaça de mort si je devenais la protégée de Samaël que je commençais à régir, je fis ainsi des avances à Samaël ne supportant pas qu'on me donne des ordres, faisant le contraire exact de ce qu'on m'avait dit de ne pas faire. Agares vint alors me trouver dans ma caste un soir. « Je t'avais prévenue Succube, tu ne devais pas t'approcher de plus prêt de maître ou je te tuerais. J'en ai assez de tes minauderies » Le démons de le xénophobie m'attrapa par le cou, rentrant ses doigts crochus dans mon cou, m'étranglant peu à peu, alors qu'un sourire se dessinait sur nos deux visages. Ma main attrapa son bras et je plongeais mes yeux dans les siens. « Tu vas le regretter. » Au même moment Samaël apparu et d'un geste de la main me libéra en faisant valser Agares dans un coin. Mon protecteur s'approcha de lui et pressait la tête du démon qui se réduisait sous mes yeux. Il hurlait de douleur quand le Dieu le lâcha. Il n'avait pas besoin de parler pour que le démon xénophobe sache qu'il ne devait plus jamais recommencer et qu'il venait d'être banni pour quelques années sur la terre humaine. Ce soir là, je joui du lit de mon protecteur dans un acte charnel pour le féliciter de sa dévotion. Depuis ce jour, je passais de nombreux jours à satisfaire ses besoins qu'il avait longtemps désirer.