New Orleans Legends
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Max Campbell
Max Campbell


▪ crédits : Toujours au bon endroit
▪ travail : Jeune journaliste
▪ humeur : Manipulatrice

I am what I am
▪ Me, I'm with the :
▪ Statut:
▪ Relationships :

Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Vide
MessageSujet: Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Icon_minitimeDim 19 Avr - 17:27

Elle le revoyait, une arme à la main braquée sur elle. Ses yeux auparavant si tendres n'exprimaient plus que de la haine et de la colère. Elle l'avait trahit, il ne lui pardonnerait pas. La jeune femme le supplia du regard, les larmes chaudes coulant sur ses joues. Elle avait peur, très peur qu'il tire et ses yeux lui disaient qu'il le ferait pour lui faire payer. A cet instant, il n'y avait plus d'amour, plus de passion, plus d'attirance. Le Four Seasons, l'hôtel dans lequel ils se trouvaient était bouclé par la police qui n'attendait que lui. Mais la vie d'une jeune femme était en danger, les forces de l'ordre choisirent d'opérer doucement.

_ Dereck, je t'en supplie...

Sa voix n'était que murmure. La grande baie vitrée était ouverte et le vent faisait danser les grand rideaux blancs à l'intérieur tandis que le bruit d'un hélicoptère couvrait le bruit des rues de New-York. Le soleil rentrait dans l'immense chambre qu'elle aimait tant. Le lit venait d'être fait par une femme de ménage et ils s'apprêtaient à prendre leur petit déjeuner. Le téléphone avait sonné et tout avait dérapé. La jeune femme se tenait contre une commode, ne pouvant plus reculer sous la peur, alors que le jeune homme s'approchait d'elle la menaçant avec son 9mm.

_ La ferme Faith ! Tu m'avais promis bordel !

Il hurlait à en faire trembler les murs. La jeune femme angoissait de plus en plus.
La porte de la chambre s'ouvrit lentement et un homme entra que Faith reconnut aussitôt: Daniel Faraday, c'était l'agent du FBI qu'elle avait vu quelques jours plus tôt. L'agent entra doucement et fit signe à Derack qu'il était seul, pas armé et qu'il venait discuter. Ce qui énerva davantage Dereck:

_ Qu'est-ce que vous foutez là ? Sortez d'ici ou je tire !


_ Dereck, je veux seulement discuter avec toi. Laisse Faith en dehors de ça, elle n'y est pour rien.

_ Pour rien ? Vous vous foutez de ma gueule ?! Cette garce a appelé les flics !


_ Elle avait peur de la façon dont tournait les choses. Dereck, pose cette arme. Si tu tire, tu seras inculpé alors que pour le moment les choses peuvent bien se passer.

ALors que Faraday avançait lentement, un autre agent entra par la porte balcon derrière Dereck. Et tout s'enchaîna vite. L'autre agent sauta sur Dereck, Faraday vint rapidement tenta de maîtriser le jeune homme, qui tira tout de même.


__________________________________________________


Max se réveilla en sursaut, la respiration saccadée. Elle attendit quelques instant pour reprendre ses esprits et se redressa. Pensive, elle passa une main sur son épaule à l'endroit où une cicatrice était formée, souvenir d'un passé mouvementé. Les jours peuvent passés, se transformant en années, cela n'effaçait pas ce qu'il s'était passé. Au fur et à mesure qu'elle se perdait dans ses pensées, Max observa la chambre dans laquelle elle se trouvait. Les rayons de la lune l'aidait à apercevoir ce qui n'était pas son appartement. Tout était bien trop rangé avec des meubles qui n'étaient pas les siens.
Ses yeux se promenaient sur tout ce qui se trouvait dans cette pièce et la jeune femme se remémora la soirée: le médecin, la danse et le mec qui l'agresse sur le parking. Ces derniers souvenirs sont flous: elle se rappela vaguement que Randall l'avait trouvé et l'avait ramené chez lui. Ainsi elle se trouvait chez Whybley. Max soupira; elle n'avait pas prévu cette situation.

Elle regarda sa montre: 3h28 du matin. Depuis combien de temps se trouvait-elle ici ? Elle avait beau tenter de s'en rappeler mais rien ne lui revenait en mémoire. Elle remarqua qu'elle avait soif, très soif. Les jambes tremblantes, elle se leva et sortit de la pièce. La maison était plongé dans le calme et l'obscurité alors que dehors, un orage tonnait pendant que la pluie s'abattait sourdement. Où était Randall ? Max se posa la question car il n'y avait aucun signe de vie. A tâtons, elle trouva un interrupteur qu'elle actionna. Ses yeux se plissèrent sous l'effet de la lumière puis s'adaptèrent doucement. Elle se trouvait dans un couloir aux couleurs clairs. Des cadres de photos de paysage se trouvaient accrochés aux murs alors qu'un escalier sombre descendait au rez-de-chaussé. La jeune femme s'y engouffra, pieds nus et descendit marche par marche doucement. La respiration calme, elle n'alluma aucune lumière une fois en bas et s'aida uniquement des rayons de la lune et des éclairs qui vrombissaient dehors. C'est ainsi qu'elle se retrouva dans la cuisine, pièce qu'elle cherchait. Elle trouva ensuite l'évier et un tas de vaisselle qui semblait propre en train de sécher. Max s'empara d'un verre qu'elle remplit au robinet. Elle but le contenu d'un trait. Ses mains tremblaient encore un peu et elle savait que cela avait un rapport avec son rêve. C'était à chaque fois comme cela et il lui faudrait quelques heures pour se calmer.

Alors qu'elle regardait dehors par la fenêtre au dessus de l'évier, quelque chose craqua derrière elle, sûrement une planche de parquet. Cela l'a fit sursauter. Le verre lui échappa des mains et alla se briser sur le sol dans un bruit assourdissant.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Vide
MessageSujet: Re: Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Icon_minitimeLun 20 Avr - 19:15

Un bris de verre, et Randall se réveilla en sursaut. Le chien grogna légèrement. Randall se leva, et prit son arme sous son oreiller. Il posa son index sur ses lèvres et lui fit signe de ce taire. IL avança a travers la maison en marchant légèrement accroupi. Il arriva dans la cuisine et aperçut la jeune fille.

Et ben, je dois dire que vous avez le don de surprendre les gens.

Il remit la sécurité de son arme, et la laissa glisser sur le plan de travail, son arme. Il prit un balais, et fit rapidement un tas avec les bout de verre. Quelques secondes plus tard, il furent dans une pelle, et finirent a la poubelle. Il s'approcha de la jeune fille et lui sourit.

Je crois qu'il vous a glissé des mains !

Il ouvrit le placard, s'empara d'un verre, et le rempli d'eau. Il le posa devant la jeune femme.

Bien, avant de détruire toute ma vaisselle, accepteriez vous de retourner vous coucher, ou voulez vous vous installer et boire ou manger quelques chose tranquillement.

Il la jaugea du regard. Elle était plutôt bien en forme, et ne put s'empêcher de la dévorer du regard. S'était sans doute la première fois depuis qu'il était a Forks qu'une femme mettez les pieds chez lui, d'habitude, s'était lui qui se déplaçait. La donne allait sans doute changer ce soir. Il fit un pas de plus vers elle, un sourire charmeur, s'arrangeant pour que les rayon de la lune, détaille les formes de sa musculature, et les quelques cicatrices qui lui restaient en souvenirs de sa passé glorieux dans les Marines.

A moins que vous ayez envie d'autre chose....
Revenir en haut Aller en bas
Max Campbell
Max Campbell


▪ crédits : Toujours au bon endroit
▪ travail : Jeune journaliste
▪ humeur : Manipulatrice

I am what I am
▪ Me, I'm with the :
▪ Statut:
▪ Relationships :

Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Vide
MessageSujet: Re: Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Icon_minitimeMar 21 Avr - 19:33

Max prit le verre d'eau que Randall venait de lui proposer et bu calmement. Il lui avait fait peur en entrant dans la pièce et pour la deuxième fois en 24h, la journaliste avait une arme braquée sur elle. Tout cela n'avait rien de réconfortant. Elle regarda le médecin face à elle et s'excusa pour le verre:

_ Je suis désolée, il m'a glissé des mains. Je me suis effrayé avec l'orage.


La jeune femme tourna la tête vers la fenêtre et regarda à l'extérieur: le vent violent battait les grands sapins qui se trouvaient autour de la maison, alors qu'une pluie diluvienne s'écrasait contre les vitres. Max n'aimait pas ce temps, et encore moins lorsqu'elle ne se trouvait pas chez elle.
Une fois son verre terminé, elle le posa délicatement à côté de l'évier et reporta son attention sur Randall qui se tenait près d'elle. De toute évidence, il dormait et c'était sûrement le bris de verre qu'il l'avait réveillé. Max s'en excusa intérieurement et continua à l'observer. Les éclats des éclairs mettaient bien en valeur le corps du médecin. Un silence s'installa entre eux et la jeune femme mit ses cheveux derrière ses épaules d'un seul geste sensuel. Mais la dernière "proposition" de Randall l'a fit sourire. Elle s'avança vers lui et plongea ses yeux bleus dans ceux du médecin.

_ Ça fait combien d'heure qu'on se connaît ? Soyons sérieux "docteur", je ne suis pas ce genre de fille que l'on ramène chez soi le premier soir.


Elle se mit à rire légèrement en baissant la tête, puis la releva.

_ D'accord, je suis chez vous le premier soir, mais pour une autre raison, dont je vous suis reconnaissante, mais ce n'est pas de cette manière que je vous remercierai. Sur ce bonne nuit, je vais me recoucher.

La jeune femme lui adressa un dernier regard provoquant et partit vers le couloir, effleurant le bras de Randall lorsqu'elle passa à ses côtés. Ses pieds nus appréciaient la froideur du carrelage alors qu'elle se dirigeait vers les escaliers. Max prit une mèche de ses long cheveux et joua avec machinalement perdue dans ses pensées. Elle s'arrêta et se retourna légèrement,jetant un coup d'oeil vers Randall qui n'avait pas bougé de la cuisine. Elle ne s'empêcha pas de le regarder attentivement de haut en bas et remarqua qu'il était plutôt bien en forme pour son âge. Oh et puis une nuit est une nuit ...
Elle fit demi tour et s'engouffra dans la cuisine doucement, tout comme elle s'approcha de Randall, jusqu'à se coller pratiquement contre lui. Elle approcha sa bouche de son oreille et lui murmura:

_ Et vous, vous avez envie d'autre chose ?

Max recula sa tête lentement, sans trop l'éloigner du visage du médecin. Elle lui fit un sourire ravageur et approcha ses lèvres de celle du médecin.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Vide
MessageSujet: Re: Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Icon_minitimeVen 24 Avr - 23:03

Randall sentit le souffle chaud de la jeune femme sur son visage. Il la fixa droit dans les yeux , posa sa main sur sa hanche, et posa ses lèvres sur celle de la jeune femme. Il ferma les yeux, et laissa ensuite sa main se perdre sur son corps.

Quelques secondes plus tard, les deux amants étaient a l'étage. Randall plaqua la jeune femme sur le lit, et laissa ses lèvres se perdre dans son cou. Sa main passa sous sa robe, alors qu'il continuait a la couvrir de baiser ardents. Sa main remonta lentement le long de l'intérieure de sa cuisse, se posa sur son bassin, et glissa sur ses côtes pour caresser son dos. Randall retira sa main et ,ayant repérer la fermeture de robe, il l'ouvrit lentement. et débarrassa la jeune femme de sa robe, qui laissa tomber au sol, dévoilant ainsi son corps, parfaitement dessiner, et pour l'occasion les formes les plus voluptueuse, couverte de dentelle noire. Randall ne put résister a cette tentation, alors qu'il l'embrassait, il lui caressa les tempes de sa main gauche.

Quelques tentatives pour reprendre le dessus dans cet ébat, plus tard, Randall parvint a maîtriser la jeune femme dans une position ou elle ne pouvait rien lui refuser. Mains dans la mains, les yeux dans les yeux, les deux amants se dévoraient du regard, tout en attendant que l'un ou l'autre se décide a ôter les derniers vêtements de l'autre.

Alors maintenant, que faisons nous ?

Un sourire provocant au coin des lèvres, il décida de lui laisser le choix. La soumission ou la prise d'initiative. En attendant, il se contentait de l'embrasser, de la provoquer et de faire monter la température.
Revenir en haut Aller en bas
Max Campbell
Max Campbell


▪ crédits : Toujours au bon endroit
▪ travail : Jeune journaliste
▪ humeur : Manipulatrice

I am what I am
▪ Me, I'm with the :
▪ Statut:
▪ Relationships :

Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Vide
MessageSujet: Re: Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Icon_minitimeLun 27 Avr - 22:35

Lorsqu'elle se réveilla, elle n'ouvrit pas les yeux préférant sentir ses sens revenir à eux quelques moments. Elle était allongée dans un lit contre quelqu'un qui avait un bras qui l'enlaçait. Elle pouvait percevoir la respiration douce de celui qui se trouvait à ses côtés. Elle était bien, se sentant en sécurité et parfaitement en harmonie avec elle même, chose rare depuis quelques temps. Avec sa main droite, elle effleura le bras qui la retenait jusqu'à enlacer la main qui lui répondit en serrant les doigts.
Max ouvrit doucement les yeux et fixa le plafond blanc. La luminosité laissait à croire que la matinée était bien avancée et ensoleillé. Oh grand miracle à Forks ! Dehors, tout semblait calme après l'orage de cette nuit et on pouvait même entendre les oiseaux chanter. Une belle journée de printemps s'annonçait.

La jeune femme tourna la tête vers Randall qui dormait à points fermés. Être dans ses bras ne la surprenait qu'à moitié vu la nuit qu'ils avaient passé. Tout en gardant les yeux sur le visage du médecin, elle se souvint de leur soirée depuis le début: le bar, le parking puis comment elle s'était retrouvé chez lui. Et comment elle avait répondu à ses avances. Ses baisers ardents et tendres, ses mains qui effleurent son corps, il avait été un amant provocant mais passionné. Max sourit puis décida de se lever. Délicatement, elle prit le bras de Randall et le posa sur le lit tout en se levant. Elle s'extirpa des draps blanc doucement afin de ne pas faire de bruit et entreprit de chercher ses vêtements qu'elle trouva aux pieds du lit. La jeune femme enfila ses sous vêtements en silence puis porta son regard sur le médecin qui changea se position mais qui dormait toujours. Son regard parcouru ensuite le reste de la pièce à la recherche de sa robe rouge qui avait visiblement disparue. Pourtant, il lui semblait que Randall l'avait jeté par terre une fois qu'il l'avait retiré à la journaliste. Perplexe, elle regarda même sous le lit mais ne la trouva pas. Une mauvaise blague. Son dévolu se jeta sur une chemise noir à rayures grises appartenant au médecin, et qui se trouvait joliment posé sur le dossier d'un fauteuil. Max s'en empara et l'enfila en fermant les boutons jusqu'au niveau de sa poitrine. Elle s'empêcha de rire en se voyant dans un miroir: la chemise était beaucoup trop grande pour elle ! Elle lui descendait jusqu'à mi-cuisses, un peu moins et il aurait fallu retrousser plusieurs fois les manches. Mais la jeune femme se plaisait comme cela. Après un dernier coup d'œil dans le miroir, elle se dirigea vers la porte de la chambre silencieusement puis y sortit en refermant derrière elle. Elle chercha la salle de bain, qu'elle trouva un peu plus loin à l'étage.

Lorsqu'elle descendit, elle découvrit comme si c'était la première fois le rez-de-chaussé. Cette nuit tout avait été si sombre qu'elle n'avait pas pu voir la belle maison dans laquelle vivait Randall. Elle avoua qu'il avait bon goût: tout était parfaitement ordonné et d'une incroyable clarté accentuée par la luminosité qui venait de l'extérieur. Quelque chose bougea sur sa droite et Max tourna la tête pour voir un chien couché sur le canapé en cuir noir curieux de voir une inconnue dans sa maison. La jeune femme fit un sourire et se dirigea vers la cuisine afin de se faire un bon café. Comme elle ne connaissait pas l'endroit, elle entreprit d'ouvrir les placards au fur et à mesure qu'elle avançait. Elle n'eut pas besoin de chercher longtemps, car elle trouva rapidement la boîte contenant le café, puis prépara le tout dans une cafetière qu'elle enclencha. Elle se souvenait du placard duquel Randall avait sorti un verre dans la nuit. Avec un peu de chance, les tasses se trouvaient dans le même placard. Elle l'ouvrit et la chance lui sourit: elle y sortit une tasse, puis une deuxième après hésitation: Randall en voudrait peut-être une fois levé. Une fois cela fait, la journaliste regarda le café goutter lentement, perdue dans ses pensées. Les choses s'étaient enchaînées tellement vite qu'elle avait l'impression d'en avoir perdu le contrôle par moment. Elle espérait que ça soit juste une impression.

Une fois la café finit de passer, elle en versa dans un tasse puis reposa la cafetière sur son socle. Tasse en main, Max se dirigea vers le salon sans trop s'approcher du berger allemand. Cependant, elle le regarda et pensa à la photo qu'elle avait vu la veille à la morgue. Il semblait gentil, mais soucieuse de sa réaction, elle ne s'en approcha pas. La jeune femme partit donc en direction d'une autre porte qu'elle avait vu près des escaliers. Le porte n'était pas fermée, et elle l'a poussa de sa main. C'était un bureau tout aussi ordonné et lumineux que le reste de la maison. Elle entra et avança dans la pièce vers le bureau. Des livres étaient ouverts, ainsi que des notes du médecin dans des cahiers. Max vit la batterie de son IPhone posée sur un livre de l'anatomie humaine. Elle ne l'a prit pas, se résolvant à laisser Randall lui rentre. Au pire, il lui restait son vieux téléphone.
La jeune femme parcouru la pièce, regardant les livres rangés dans une énorme bibliothèque faisant tout un mur, s'arrêtant sur les photos encadrées, posées sur des étagères. On pouvait y voir le médecin portant l'uniforme militaire. Max se rappela qu'il lui avait dit avoir été au Kosovo sous l'ONU. Elle regarda attentivement chaque photo tout en buvant son café. Il y en avait beaucoup avec d'autres miliaires, puis des photos de lui plus jeune jouant au football. Et bien sûr une photo avec son chien. Ici encore, la jeune femme ne vit pas de photo d'une quelconque épouse potentielle. Elle haussa les épaules. Après tout, cela ne la regardait pas.

Max quitta le bureau et retourna vers le salon. Elle s'approcha de la baie vitrée et regarda à l'extérieur. Le quartier était calme. Elle se retourna et chercha une pendule des yeux. Elle en trouva une et celle-ci affichait 10h38. Un samedi matin paisible au milieu de l'agitation des dernières affaires. La jeune femme reporta son attention à l'extérieur, pour voir une voiture en plus garée dans l'allée de garage: une Ford Mustang Shelby. Elle failli lâcher sa tasse sous l'effet de la surprise mais aussi de l'affolement. Qu'est-ce que l'agent Theirmall venait faire ici ? Max n'attendit pas une seconde de plus et s'empressa de ramener sa tasse à la cuisine. Elle ne voulait absolument pas qu'il la voit ici. Pas lui. Elle posa sa tasse dans l'évier et se dirigea vers les escaliers, mais avant qu'elle puisse atteindre le coin du mur, elle se retrouva nez à nez avec Maël, qui vu son visage fut surpris de la voir chez le médecin. Sa voiture étant sur le parking de la discothèque, rien ne laissait croire qu'elle se trouvait là.

Max le regarda droit dans les yeux, cherchant dans sa tête une phrase qui pourrait justifier sa présence et surtout sa tenue. Et pourtant, ne voulant pas perdre la face devant lui, elle ne dit rien, ne se justifiant pas tout en espérant qu'il ne la jugerait pas trop. Baissant les yeux, elle regagna la cafetière et prit la tasse vide qu'elle rempli et rempli la sienne également. La jeune femme se dirigea vers l'agent et posa une tasse de café devant lui sur le plan de travail. Elle porta sa tasse à ses lèvres, but une gorgée et s'appuya contre l'évier. Elle regarda attentivement Maël et elle se rendait bien compte qu'il n'avait pas dormi de la nuit. Au fond d'elle, peut-être pouvait-elle s'inquiéter pour lui, ne serait-ce qu'un peu. Mais elle n'osait pas se l'avouer et ne montra rien. Elle préféra faire comme si sa présence était normal dans cette maison et prit la parole:

_ Vous avez une tête atroce agent Therirmall.
Revenir en haut Aller en bas
Maël Theirmall
Maël Theirmall
    Just Me

▌Just  Me


I am what I am
▪ Me, I'm with the :
▪ Statut:
▪ Relationships :

Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Vide
MessageSujet: Re: Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Icon_minitimeJeu 30 Avr - 12:17

Il est souvent facile de faire la différence entre la réalité et un cauchemar, mais c’était une barrière que je n’avais pas encore franchit, même en ayant essayé plus d’une fois. Encore une nuit ou les fantômes n’avaient pas voulu me laisser tranquille, revenant me hanter à chaque fois que je pouvais tomber dans un peu de sommeil réparateur. Les images de la jeune Marlow, visage tordu sous l’effet de la douleur que lui procurer mes balles perçantes, les formes blanchâtres des … vampires. Le mot avait encore du mal a s’imposé dans mon esprit, mais il était pourtant bien là, et désormais je ne pouvais plus nier la vérité.

Je me présente, Maël Theirmall, agent du FBI a temps plein… homme perdu a temps plein aussi, malheureusement. Il y a quelques semaines, j’ai appris contre mon gré que des forces contre lesquelles nous ne pouvons lutter nous entoures. Je ne vous raconte pas le choc, pour moi, qui est la justice. Je pensais encore il n’y a pas si longtemps que j’étais capable de sauver n’importe qui, mes amis, ma famille… mon pays. Mais malheureusement, tout ne se règle pas d’un simple coup de Desert Eagle braquer sur une poitrine.

Mes yeux s’ouvrirent, inutile de les fermer plus longtemps quand le sommeil ne voulait pas revenir. Un léger mal de crâne pour que je commence bien ma journée. Un coup d’œil plus tard, je compris qu’en plus cette journée commençait tôt, seulement 2h11. Je soupirais, me levant doucement. J’enfilais lentement un short cargo, qui ressemblait à un treillis découper, et un maillot de l’équipe des « Indianapolis Colts » vainqueur du Super Bowl cette année, que m’avait offert Charlie Swan. La tenue parfaite pour traîner…

J’éteignis la lumière du bureau, elle était resté allumer jusqu’à maintenant, éclairant les photos et quelques rapports que j’avais obtenu sur cette journaliste un peu trop curieuse… Max Campbell, ou peut être devrais-je l’appeler Faith Reynold désormais. J’en rigolais d’ailleurs, il fallait dire que Dany m’avait bien aider ces derniers jours, grâce à lui j’avais maintenant un moyen de stopper cette furie. Encore fallait il que je la recroise. J’entrepris, en attendant de pouvoir déverser sur elle toutes les horreurs que je pensais, de ranger mon bureau. C’est fou comme n’importe quelle chose pouvant occuper mes mains était la bienvenue. Mais il fallait se rendre à l’évidence, ce n’était pas avec le peu de papier éparpillé un peu partout que j’allais tenir toute une nuit.

Peut être qu’une pilule de Midazolam m’aiderait a y voir plus clair. C’est ainsi que mes pieds me traînèrent jusque dans ma cuisine, ou se cachait mes dernières ressources de ce puissant anti-dépresseur, qui devenait une drogue au delà de 20 milligrammes par jour... J'étais donc un drogué. Je jetais un coup d’œil a l’intérieur, seulement un cachet.

« Randall devra bientôt devoir m’aider » murmurais-je pour moi-même. D’un coup sec, sans eau, j’avalais ce petit comprimé bleu qui me faisait tellement de bien. M’écroulant quelques mètres plus loin sur mon canapé en cuir noir, ma main attrapant la télécommande et réveillant la boite noir. Bizarrement, les seules pensées qui me vinrent a l’esprit a ce moment là furent de me dire qu’une télé était peut être l’objet qui se trouvait dans le plus d’endroit du globe. La médiatisation avait fait du chemin depuis les années 60. Je n’étais pas un zappeur aguerris, mais quelques fois les programmes abrutissants ne faisait pas de mal.

Je changeais finalement d’avis après avoir regarder une émission montrant d’anciens couples mariés s’insultant devant un public… pauvre Amérique. Je n’aurais su dire combien de temps s’était écoulés depuis que j’avais allumé la télévision, ni même combien de programme s’étaient succédés, le Midazolam m’avait assommé, et si je n’avais pas porter un maillot blanc, peut être me serais-je vider de mon sang…

Un long filet pourpre s’écoulait lentement de mon nez, ne semblant d’ailleurs pas vouloir s’arrêter. Si j’en jugeais par la quantité de liquide qui se trouvait sur mon haut, cela faisait un moment qu’il saignait. Que m’arrivait il ? En amorçant un geste pour me lever jusqu’à la salle de bain je sentis mes forces me quitter, la tête qui tourne, et un étrange voile noire devant mes yeux.

Ce n’était surtout pas le moment de céder à la panique. « C’est passager » fut la première chose que je me dis, la deuxième étant qu’il me fallait tout de suite l’avis d’un médecin. Randall… Il n’y avait que lui qui ne serait pas déranger d’être embêter en pleine nuit, de plus je pouvais le dire… c’était un ami, quoi de mieux ? Il ne me fallut pas longtemps pour me décider, une fois les vertiges finit, j’empoignais les clefs de ma Mustang, titubant jusque dans le garage. Je me demande encore comment je parvins à me retrouver sur mes sièges en cuir, mais la question n’était pas la pour le moment. D’un tour de clef le moteur vrombit, et quelques secondes plus tard mes roues laissèrent une trace chaude sur le bitume de Port Angeles…

Je ne saurais dire combien de temps dura le trajet, je roulais vite, très vite, trop vite. Des hauts le cœur commençaient à devenir plus persistant, et je luttais comme je pouvais pour ne pas fermer les yeux. Pourquoi avions nous décider d’habiter Port Angeles au lieu de Forks ? J’avais eu de bonne raison il y a quelques semaines, mais maintenant elles semblaient toutes plus stupides les unes que les autres s’il fallait que je roule une heure dans les embouteillages matinaux pour parvenir à avoir l’avis d’un médecin compétent. Je n’osais même pas sourire aux pensées que j’avais, m’occupant de suivre des yeux la route qui cheminait dans les quartiers résidentiels de Port Angeles. Première surprise d’ailleurs, le soleil perçait les nuages, déversant sa chaleur bienfaisante. Je priais intérieurement pour que Randall ne soit pas partie pêcher, ou même faire une randonnée avec son chien dans les parages. Et s’il n’était pas là ? Le père d’Alice était médecin il me semblait… Non, je chassais cette idée de ma tête, il était hors de question d’être suivit par un vampire… après ça ma vie aurait été une immense blague

Mon nez s’était arrêter de couler, et a l’aide de quelques mouchoir, toutes les traces de sang disparurent de mon visage, je ne pouvais cependant rien faire pour ce que j’avais sur le dos, ce maillot serait certainement destiné à finir dans la poubelle ou en temps que chiffon pour faire les poussières.
Sortant de mes songes et me reconcentrant sur la route, j’écrasais soudainement la pédale de frein… La maison du docteur était là, j’étais arriver en peu de temps, ce qui me réconforta quelques peu, dans quelques secondes j’aurais un diagnostic, et peut être ferrait il taire les voix et maux que j’avais dans ma tête.
Mes pneus crissèrent sur le petit chemin de gravier, envoyant au passage ces derniers contre les fenêtres ou autre objet qui entourait la voiture… Il fallait dire qu’à la vitesse ou j’étais arriver.

Juste le temps d’ouvrir la boite a gant, et de lancer un vague merci a Randall pour le double de ses clefs qu’il m’avait gentiment offert. Je ne pensais pas avoir a m’en servir un jour, mais la situation devenait critique alors que ma tête me brûlait. Titubant presque autant que lorsqu’il avait fallu que j’aille prendre ma voiture dans mon garage, j’atteignis la porte. Mes mains tremblaient, une autre pilule de Midazolam m’aurait fait du bien, même si je me persuadais de plus en plus que c’était celle ci qui m’avait mis dans cet état. La serrure résista un instant et finit par s’ouvrir sans aucun bruit.

Je me retrouvais dans le couloir qui m’était familier, même si je n’avais jamais eu a me servir du double des clefs, je ne comptais plus le nombre de match ou de soirée pizza que Randall et moi avions partagés. Je ne m’attardais pas sur les cadres photos le montrant avec son chien dans des paysages tous différent. J’avançais doucement, me collant contre le mur.
Du bruit dans la cuisine ? Randall était donc bien là. J’allais enfin pouvoir savoir ce qu’il se passait, et surtout pouvoir parler a un ami, car des choses a dire… j’en avais.

« Nom de… » .

La phrase mourut avant que je ne puisse la formuler complètement. Que foutait Campbell ici ? Elle semblait autant surprise que moi. J’avais tout de même plus de raison qu’elle de me trouver ici non ? Elle ne broncha pas, me tournant le dos et retournant précipitamment dans la cuisine. Était-ce parce que j’avais perdu pas mal de sang que mon cerveau me jouais des tours ? Ou alors était elle bien vêtu d’une simple chemise ? Je secouais la tête, pourquoi fallait il que ce genre de situation me tombe toujours dessus ? Le temps que j’arrive dans la cuisine, toujours en titubant, Miss Campbell me faisait face, elle venait de poser une tasse de café sur le plan de travail. Je regardais autours de moi… personne. Nous n’étions que tous les deux, elle était devenu en très peu de temps une des personnes que je détestais le plus, et voilà que nous buvions un café dans la cuisine de mon docteur et ami. Il n’y avait pas a dire, j’étais vraiment malchanceux.

« Vous avez une tête atroce agent Therirmall. »


Je la dévisageait lentement. Sa phrase ne semblait pas être une attaque personnel, il était vrai que j’avais une tête de cadavre ce matin là, mais venant d’une autre personne, peut être cela serait il mieux passer. Sûrement pour çà que je me permis de répondre froidement.

« C’est sur, je ne peux pas dire que j’ai passer une meilleure nuit que vous. » Je conservais tout de même un petit sourire en coin, ni trop accentué ni trop caché, je voulais qu’elle se rende compte que j’avais beau être dans un sale état, je comprenais toujours autant les choses m’entourant. Je portais la tasse de café a mes lèvres, ignorant le regard pesant de Max… Faith. Je venais d’y repenser, j’aurais pus lui déballer sa vie dans cette cuisine a cet instant là, comme elle l’avait fait pour moi dans les toilettes de l’hôtel de ville. Je ne sais d’ailleurs toujours pas ce qui me retint, peut être son regard défait en me regardant, s’inquiétait elle pour moi ? Ce ne fut qu’à ce moment là que je me rendis compte qu’elle observait mon maillot des Indianas, complètement imbibés de sang. Je tentais un geste pour cacher un minimum la tâche… en vain.

Je baissais la tête, situation embarrassante. Je chuchotais presque alors.

« Désolé de vous dérangez dans une si merveilleuse journée, mais j’aurais besoin de votre concubin, assez vite a vrai dire. Pouvez vous allez me le chercher ? Ce n’est pas que la vision de lui nu m’effraye, mais il risque de ne pas me pardonner d’échanger une belle brune contre un blond sanguinolent et transpirant. » Je tentais un dernier sourire, discret, ayant surtout peur que mes forces me lâche d’un coup.
Revenir en haut Aller en bas
Max Campbell
Max Campbell


▪ crédits : Toujours au bon endroit
▪ travail : Jeune journaliste
▪ humeur : Manipulatrice

I am what I am
▪ Me, I'm with the :
▪ Statut:
▪ Relationships :

Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Vide
MessageSujet: Re: Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Icon_minitimeVen 1 Mai - 23:58

_ C’est sur, je ne peux pas dire que j’ai passer une meilleure nuit que vous.

Max le regarda en coin alors qu'elle buvait une gorgée de café. Elle aurait pu se passer de ce genre de commentaire et elle avait le choix entre prendre sur elle et se taire ou, plus commune à son habitude, lui faire face. Cependant, la jeune femme ne répondit pas, mettant pour une fois sa fierté de côté tout en se disant que cela ne regardait pas l'agent. Et elle ne voulait rien lui dire.
Son regard s'arrêta sur le maillot qu'il portait et l'état dans lequel il se trouvait ne prévoyait rien de bon. Theirmall avait beau tenté de dissimuler les tâches de sang, il y en avait tellement qu'on aurait pu croire que c'était le maillot en lui-même qui était comme cela. Max ne savait pas quoi faire. Ni penser. Après le souvenir de leur première rencontre, elle n'avait aucune envie de se montrer tendre avec lui. En réalité, sa seule envie sur le moment était de rentrer chez elle. Pas à Forks, mais à Washington. Quitter ce bourbier et ne plus y revenir, car de touta façon il n'y avait rien à faire de très intéressant dans le coin. Tant pis pour l'article. La journaliste se mordit la lèvre inférieure. L'article ! Elle l'avait complètement oublié alors qu'elle devait envoyer un premier papier dans la soirée. La jeune femme n'avait écrit aucune ligne, s'étant plus contenté d'en savoir plus du côté du médecin, et les choses ne s'étaient pas exactement passé comme elle s'y attendait. Pas le temps pour les regrets.

Max soupira tout en reposant sa tasse sur le plan de travail à côté de l'évier. Avait-elle vraiment le choix ? Elle regarda Theirmall en silence, puis s'approcha de lui déterminée. Face à lui, à quelques centimètres, elle remarqua qu'il n'allait vraiment pas bien, ses cernes en étaient les témoins. Tentant de se décontracter au maximum, elle se montra amical:

_ Vous feriez mieux de vous asseoir avant de tomber.

Pas vraiment convaincant: malgré ses efforts pour se montrer la plus aimable possible, sa voix avait trahie son irritation, celle de devoir être aimable. Elle baissa la tête, voulant refaire un essai, lui prouver qu'elle pouvait mettre son attitude de garce de côté le temps de laisser apparaître une once d'humanité. Et puis, si elle voulait se prouver le pourquoi elle était venue à Forks, il lui fallait se montrer autre que garce. Doucement, elle le prit part le bras, sans trop être entreprenante et le guida jusqu'au premier fauteuil qui se présentait à eux. Le chien de Randall émit un faible grognement et Max en jugea qu'il connaissait bien l'agent. Elle gromela intérieurement tout en faisant signe à Theirmall de s'asseoir. Elle l'observa toujours, ainsi que son maillot plein de sang. Elle lui en aurait bien proposé un propre mais elle n'était pas chez elle et elle n'avait aucune envie de se montrer en sous vêtements pour lui donner la chemise qu'elle portait. L'agent avait vraiment une tête épouventable. Max se demanda ce qu'elle ressentait en le voyant ainsi: de l'amusement ? Ou plutôt de la pitié ? Peut-être un mélange des deux car autant elle pouvait le haïr pour cette fameuse gifle, mais autant elle ressentait de la compassion en le regardant. Mais d'una autre côté, elle se le refusait.

Debout devant Theirmall, elle le fixa intensément. Max aurait peut-être pu profiter de cette situation, tentant de voler des informations grace à son état qui semblait empirer. Et encore, elle savait que l'agent ne dirait rien. Mais il y avait bien quelque chose qui le mettait dans cet état ! La jeune femme réfléchit rapidement et remarqua que même lors de la conférence de presse, une semaine après que Marlow soit tuée, Theirmall semblait déjà être mal en point. Et plus le temps passait, plus ça empirait. Max se doutait que quelque chose le torturait. Face à l'agent, elle se pencha vers lui eet posa ses deux mains sur les accoudoirs, consciente de la vue qu'elle offrait à l'agent. Elle le regarda fixement dans les yeux et tenta :

_ Qu'est-ce qui peut bien vous torturer à ce point agent Theirmall ? Je reste réaliste, peut-être même basée sur vos faits, mais je vois bien que quelque chose ne va pas et je suis sûre que ça a un rapport avec cette nuit du bal, peu importe ce que vous me direz. Je ne suis pas votre amie et je ne compte pas le devenir, mais croyez-moi, vous avez besoin d'une bonne thérapie. C'est ce genre de comportement qui me laisse à croire qu'il s'est passé quelque chose que vous voulez étouffer.

Max se redressa tout en gardant ses yeux plongés dans ceux de Maël. Le temps de cette tirade, sa voix avait laissé passer son amertume qu'elle n'avait pas tenté de cacher. Cette histoire commençait à l'agacer au plus haut point. Et Washington lui manquait.

_ Vous feriez mieux d'arrêter avec ces conneries !

Elle faisait allusion au Midazolam et elle savait qu'il avait parfaitement compris. Sans plus attendre, Max se dirigea vers les escaliers pour aller réveiller Randall et le prévenir de la présence de l'agent, dont l'état semblait empirer. Le silence s'installa dans la pièce, le genre de silence glacial. Avant de passer le mur pour rejoindre les escaliers, la jeune femme s'arrêta et sans se retourner parla d'une voix audible:

_ Et Randall et moi ne sommes pas ensemble.

Sans attendre de réponse, elle monta les marches lentement. Pourquoi avoit dit ça ? Cette question résonna plusieurs fois dans son esprit et pour la première fois, elle se demanda ce qu'elle attendait de l'agent. Si elle avait pu retourner en arrière et effacer ce qu'elle venait d'affirmer à Theirmall, elle aurait fait. Même pour tout l'or du monde. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher également de se poser une autre question: Randall et elle étaient-ils vraiment ensemble ou pas ?
Max accéléra le pas, regagnant rapidement la chambre qu'elle avait quitté quelques instants plus tôt. Doucement, elle ouvrit la porte et s'engouffra à l'intérieur tout en regardant le lit: Randall dormait toujours aussi paisiblement. Elle le regarda un instant alors qu'une rage incompréhensible montait en elle. Elle claqua la porte, assez doucement pour ne pas faire trembler les murs mais assez forts pour réveiller son amant qui n'ouvrit même pas un oeil. Max leva les yeux au ciel; quelle marmotte ! Tant pis, elle se débrouillerait toute seule, Theirmall se débrouillera tout seul... La jeune femme se dirigea vers le fond de la chambre pour se remettre à la recherche de sa robe. Lorsqu'elle passa à côté du lit, une main l'attrappa à la cuisse, la faisant tomber sur le lit dans les bras de Randall qui l'embrassa tendrement. Max se laissa faire, répondant à ce baiser pendant que sa colère retombait quelques instants. Elle détacha ses lèvres de celle du médecin et le regarda droit dans les yeux exprimant son amertume. Puis elle se dégagea et entreprit de chercher sa foutue robe rouge. Sa voix éclata:

_ Pourquoi tu ne me l'a pas dit ? Pourquoi tu ne m'as pas dit que Theirmall et toi étiez amis ? Ce mec et moi ne pouvons absolument pas nous voir et je le retrouve chez toi ce matin. Non plutôt, il se retrouve chez toi ce matin. Et en plus il a une clef ? Mais je rêve.

Tout en déversant sa colère, non pas directement vers Randall, elle fouilla nerveusement la chambre afin de retrouver ce qui lui appartenait. Elle retrouva ses chaussures sous le lit. Lorsqu'elle se redressa, la jeune femme trouva le médecin tranquillement adossé contre le mur dans son lit. A son visage, il ne devait pas vraiment comprendre le comportement colérique de Max. Elle soupira et lui expliqua la situation plus calmement, car après tout, il n'y pouvait rien:

_ Theirmall est en bas au salon. Il est arrivé il y a quelques minutes avec une tête épouventable. Je crois qu'il a saigné du nez parce que son maillot en est plein. Tu ferais mieux d'aller le voir, il a besoin de toi.

Elle ne bougea pas et regarda Randall essayant de voir ce qu'il pouvait penser. Mais rien ne passa sur son visage. Max baissa la tête, se calmant. Alors que le médecin allait descendre, elle l'intercepta depuis l'autre bout de la chambre :

_ Randall, qu'as-tu fais de ma robe ? Ce n'est pas que ta chemise est inconfortable, mais je voudrais bien me rhabiller pour rentrer chez moi.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Vide
MessageSujet: Re: Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Icon_minitimeDim 3 Mai - 22:28

J'avais passer une nuit vraiment mouvementé. Altercation, fête, et baise. Il fallait rester honnête avec soit même. Max avait était une maitresse torride et passionnée. Mais a présent, je devais tirer un trait sur ces événements pour éviter toute confusion. Puis Elle entra, et sans même me laisser le temps de réagir et commenca


_ Pourquoi tu ne me l'a pas dit ? Pourquoi tu ne m'as pas dit que Theirmall et toi étiez amis ? Ce mec et moi ne pouvons absolument pas nous voir et je le retrouve chez toi ce matin. Non plutôt, il se retrouve chez toi ce matin. Et en plus il a une clef ? Mais je rêve.

Et voila la raison pour laquelle j'étais encore célibataire. Une femme qui pète un câble c 'est plutôt dur a supporter. Surtout lorsque c'est tôt le matin. Même pas le temps de réagir, qu'elle enchaîna immédiatement après ma tentative de l'attirer dans mon lit.

_ Theirmall est en bas au salon. Il est arrivé il y a quelques minutes avec une tête épouventable. Je crois qu'il a saigné du nez parce que son maillot en est plein. Tu ferais mieux d'aller le voir, il a besoin de toi.

Mael ? Ici ? Mais que foutait il déjà chez moi ? Mais je n'eus même pas le temps réfléchir qu'une autre question me tomba dessus.


_ Randall, qu'as-tu fais de ma robe ? Ce n'est pas que ta chemise est inconfortable, mais je voudrais bien me rhabiller pour rentrer chez moi.

J'hallucinais ! Cette fille était un moulin a question. Pas étonnant qu'elle se destina au journalisme.

Au moment de me lever, arriva mon cher Whisky qui se jeta sur le lit pour me lécher le visage. Comme a son habitude lorsqu'il entendait que j'était debout le matin. Je parvint fort heureusement a mettre mon poing dans sa gueule et a le repousser, pour m'en sortir avec une légère douleur de la main suite a sa morsure amicale.

Et là vous devez sans doute vous demander pourquoi j'ai appelé cette bête Whisky ? Au risque de vous décevoir, cela n'a rien a voir avec mon goût prononcé pour cet alcool. Pour la petite histoire, tout commença un matin d'été. Je venais de finir mon contrat avec l'armée, et comme tout les matin depuis mon retour a la vie civile, je me complaisait a aller courir en forêt. A cette époque je n'avais ni famille, ni amis, et lorsque j'ai croiser cette petite bête qui n'était qu'un chiot, seul et sans doute abandonné, j'ai eu la bonne idée de le prendre avec moi et de foncer chez un vétérinaire. Quelques heures après, et quelques signature plus tard, j'avais adopté cette petite bête, sans nom. Et là ce fut le drame. En plus l'année des " W". Je ne savais pas quel nom lui donner, qui commençait par un "W". Ce fut alors par l'intermédiaire de l'alphabet international, que je lui attribua le nom de Whisky. Enfin bref ! A présent je devais descendre pour aider mon ami, qui selon ma maitresse, était dans un sale état. En sortant du lui, un bout de tissu rouge dépassa des draps. Je le montra du doigt et sourit a la jeune femme.

Je pense que c'est ce que tu cherches....

Ma phrase terminé, je descendit,toujours en boxer vers la cuisine. En passant un coup d'œil vers le sol, me fit remarquer les traces de sang, que Mael avait laissait sur son passage. Décidément, il ne savait pas se faire discret. Whisky s'excitait derrière moi, mais cela n'était pas le moment. J'avais autre chose a faire. Je m'accroupis a sa hauteur et lui attrapa la gueule pour lui gratter le cou. Quelques secondes d'affection et mon chien était calmé. J'allais pouvoir, enfin, voir l'agent Theirmall. Et en arrivant dans la cuisine se fut le choc. La dernière fois que j'avais vu un homme autant saigner, fut au Kosovo, un de mes camarades, qui fut touché par un tireur isolé en pleine gorge. Je m'approcha alors de Mael, chassant cette pensée de mon esprit. Je le tira par le bras et l'installa sur une chaise.

Bordel ! Qu'es ce que je t'avais dit avec cette saloperie ? T'en a pris combien ? Tu sais que t'es une vraie fontaine ?

Je me rua alors vers mon bureau et attrapa ma valise médical. De retour dans la cuisine, je la jeta sur le plan de travail et l'ouvrit. Je prit alors une lampe-stylo. Je m'approcha de Mael qui semblait plus a un zombie qu'a un être humain. Je lui tira les paupières vers le bas, et éclaira ses yeux avec la lampe. Une chance que ses pupilles étaient réactives. je posa la lampe et lui enfila un tensiomètre. Je laissa la technologie faire son oeuvre. Tension élevé, donc pas d'hémorragie interne. Je posa le tout sur le plan de travail.

T'as de la chance d'être un dur toi ! Nous la mauvaise herbe, on crève pas comme ca...


Theirmall était dans un sale état, et si je n'arrêtait pas ce saignement, il y resterait. Je lui enfila deux compresse coagulante, une merveille de la médecine moderne. Ca ne règlerai pas problème au lui même, mais le saignement lui serait estompé. Je m'empressai alors de sortir une seringue, un flacon, un coton de et de l'alcool. Whisky arriva et je le chassa a l'aide de ma jambe. Ce chien était une plaie lorsqu'il s'y mettait. Après cette courte inattention, je me remis a mon travail. Je leva la manche de Mael, passa le coton, préalablement alcoolisé sur son épaule, et avant de piquer je le regarda une fois encore. Il planait complètement.

Allé courage ca va te refaire ca !

J'enfonça l'aiguille dans son bras. Il ne broncha même pas. mon doigt écrasa le piston, et le petit mélange prévu pour l'agent se diffusa dans son corps. Je retira l'aiguille et la posa de côté. Je posa ma main sur son épaule et m'accroupis a sa hauteur face a lui.

Avec ca, ta tension va diminuer, et ton sang va se ré-épaissir. Tu va arrêter de saigner, et ca devrait aller mieux. Je vais maintenant de donner un cachet pour aider ton corps a lutter contre la toxicité du Midaz'

Je pris alors appuit sur mes genoux, me releva en baillant, et sachant qu'il n'y avait plus d'urgence, je fit couler un café, en gardant un oeil sur Theirmall. Quel imbécile quand même, je l'avais pourtant prévenu qu'un jour cela lui arriverai. Mais il en faisait qu'a sa tête. S'était peut être pour ca qu'il était mon ami. Je regarda ma montre, et lui mit un comprimé rose dans la bouche, qu'il avala tout seul d'ailleurs, et je lui posa un sac sur les genoux.


C'est pour quoi le sac ?
Grommela t'il ?

Et ce fut alors que j'allais vers la gamelle du chien pour la remplir que je lui répondit en ricana.

Pour lutter contre la toxicité, tu vas vomir, et pas qu'un peu, et comme l'effet est rapide, je prend mes précaution. De toute manière tu vas nettoyer le sang que t'as foutu sur le carrelage, alors je vais t'éviter de nettoyer ta gerbe...
Revenir en haut Aller en bas
Katarina Irinushka
Katarina Irinushka
    Just Me

▌Just  Me

▪ crédits : N'importe où sur cette planète...
▪ travail : Nothing
▪ humeur : Enigmatique

I am what I am
▪ Me, I'm with the : Hunter
▪ Statut: Célibataire
▪ Relationships :

Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Vide
MessageSujet: Re: Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Icon_minitimeSam 19 Sep - 23:13


Topic
cloturé
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Vide
MessageSujet: Re: Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Rien n'est aussi simple (suite)[pv Randall & Maël]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
New Orleans Legends :: RP finis.-