Histoire de hasard [pv Maël]

L'hôtesse annonçait une température extérieure frôlant les 35°C. Max se félicita d'avoir mis son short assez court qui mettait ses belles jambes en valeurs avec des talons vertigineux assortis à son haut à bretelles de couleur noire. Confortablement installée, elle croisa les jambes et tourna son regard vers le hublot qui laissait apparaître les îles grecques entourées d'une mer bleue magnifique. La jeune femme bouillonnait intérieurement, contente à l'idée de partir plus d'une semaine loin de Forks, loin de Washington, loin de ses problèmes, loin d'eux. Eux, c'était Randall et Maël. Bien qu'elle était heureuse de les savoir hors de danger, elle ne pouvait éviter de se demander ce qu'elle allait faire par la suite: son coeur semblait plus qu'indécis et cette situation devenait invivable. Randall et elle avaient une une aventure, le temps d'une nuit mais leur chemin s'était plus ou moins séparé ces derniers temps. Max appréciait beaucoup le médecin, mais ne pouvait s'empêcher de se demander ce que leur histoire pourrait donner car celui-ci ne semblait pas avoir plus envie que ça de quitter son éternel célibat. La journaliste tenta un faible regard sur sa gauche où elle aperçut Maël assis un peu plus loin. Leur première rencontre s'était montrée houleuse et leur relation n'avait fait qu'empirer au fil des semaines. Ils n'étaient peut-être tout simplement fait pour ne pas s'entendre. Cependant, Max se refusait à y croire, car cet agent au regard sombre l'intriguait au point de l'attirer un peu plus chaque jour. Mais là encore une fois, celui-ci ne semblait pas vouloir enterrer la hache de guerre et tout les moments où ils se trouvaient dans la même pièce, devenaient invivables, rendant l'atmosphère électrique. Encore quelques heures plus tôt, tout avait failli déraper, une fois de plus: leurs billets d'avion indiquaient clairement qu'ils devraient voyager cote à cote. La jeune femme aurait pu savourer cet instant, mais sa fierté n'était pas prête à se laisser marcher dessus. Au contraire, elle avait insisté auprès des hôtesses pour changer de place sinon, elle prendrait un autre avion. Se foutant complètement de l'avis de Maël, elle avait fini par lui demander de changer de place, ce qui avait entraîné un échange de paroles assez violent. Finalement, après deux battements de cils aguicheurs adressés au commandant de bord, Max avait fini par obtenir une place libre un peu plus loin. Bien entendu, rien de tout cela n'allait améliorer leur entente.

Max soupira et reporta son attention sur le hublot où défilaient quelques nuages égarés. Même si Maël et elle se trouvaient dans le même avion, rien n'indiquait qu'ils allaient au même endroit. La jeune femme tenta de se relaxer, préférant penser à tout ce qu'elle pourrait faire une fois à Andros. Soleil, bronzette, sorties, bronzette... Cela résumait bien son programme. De plus, étant seule, elle aurait largement le temps d'en profiter, et pourquoi pas faire de nouvelles rencontres intéressantes... Un sourire naquit sur ses lèvres. C'était le genre de vie qu'elle aimait.

Quelques minutes plus tard, l'avion atterrit à l'aéroport d'Athènes sous un soleil de plomb. Max s'arrangea pour ne pas croiser l'agent Theirmall et s'engouffra rapidement vers la sortie sans même lui adresser un regard. La chaleur frappa lourdement, loin des 25°C des Forks avec son éternelle pluie. La jeune femme souriait, heureuse d'être là et d'être seule. Ses talons claquèrent sur le sol alors qu'elle se dirigeait vers le bâtiment pour récupérer sa lourde valise et prendre le bateau qui l'a conduirait à Andros.

Elle ne croisa personne de sa connaissance jusqu'à son arrivée sur la petite île. Cette idée l'a réjouissait davantage. Alors que son taxi l'a déposait devant l'hôtel, Max observa attentivement l'énorme bâtisse derrière ses lunettes de soleil: un grand bâtiment blanc et bleu typique à la Grèce. Lorsqu'elle avait réservé ses vacances, la jeune femme avait fait le choix de choisir un hôtel trois étoiles qui offrait de nombreux services de luxe et qui se situait au bord de la mer turquoise. Le Blue Bay à Batsi faisait plus que l'affaire et elle ne comptait pas le prix de la chambre. Le luxe avait un prix, ses vacances aussi. Surexcitée, elle s'empressa de rentrer pendant que le service s'occupait de ses bagages. Max n'avait qu'une hâte: monter dans sa chambre pour se mettre en maillot de bain et aller tout de suite piquer une tête dans la mer. Le hall d'entrée était bondé de monde, mais elle se fraya un chemin comme propulsée à l'appel des vacances. Depuis longtemps, elle se sentait bien.

Arrivée au comptoir, une hôtesse d'accueil l'accueillit avec un grand sourire. Normal, tous les gens qui venaient ici avaient de l'argent. Maw retira ses lunettes de soleil et répondit à son sourire.

_ Le Blue Bay vous souhaite la bienvenue madame.

Max eut un petit rictus et corrigea rapidement cette erreur qu'elle ne supportait pas.

_ Mademoiselle Campbell. J'ai réservé une chambre.

L'hôtesse, qui répondait au prénom d'Adonia et qui gardait toujours ce même sourire, plongea ses yeux sur l'écran de son ordinateur à la recherche du nom donné. La journaliste en profita pour regarder tout autour d'elle, encore émerveillée par le beauté des lieux. Elle y avait pourtant été habitué à une période de sa vie, mais vu que tout avait changé, tout semblait différent maintenant. L'enchantement fut de courte durée:

_ Excusez-moi mademoiselle, mais nous n'avons aucune réservation sous le nom de Campbell.

Son sang se figea dans ses veines. Max arrêta de mâchonner la branche de ses lunettes de soleil et planta ses yeux clairs dans ceux de l'hôtesse. C'était impossible, elle avait réservé depuis des semaines et elle avait reçu confirmation. Elle voulait cet hôtel, avec sa suite.

_ C'est impossible, j'ai réservé il y a des semaines. Vérifiez bien: Max Campbell de Forks aux Etats-Unis.

L'hôtesse hocha la tête et entreprit une nouvelle recherche. Mais une fois encore, elle se montra négative. Max déglutit avec difficulté: ses vacances commençaient mal.

_ La seule réservation de Forks est au nom de Theirmall.

La journaliste lâcha ses lunettes qui tombèrent sur le comptoir. Le souffle coupé, elle eut l'impression que le sol se volatilisait sous ses pieds. Maël ne pouvait pas se trouver dans le même hôtel, sur la même île qu'elle, la Grèce était assez grande pour qu'ils s'évitent durant une quinzaine de jours. Voyant qu'elle ne répondait pas, l'hôtesse prit les devants:

_ Justement, il est là.

Max suivit le regard de la jeune femme qui se trouvait devant elle et qui indiquait le bout du comptoir sur sa gauche: en effet, Maël se tenait debout, dans son superbe costume noir coupé à l'italienne qui complétait à merveille son charme. La journaliste ferma les yeux et se surprit à se pincer l'avant bras droit. Elle rouvrit les yeux en étouffant un petit cri de douleur: non elle ne rêvait pas, il était toujours là, sagement en train de discuter avec un autre hôtesse d'accueil.

_ D'ailleurs, la réservation a été faites au nom de monsieur et madame.

La voix d'Adonia lui fit arrêter sa stupide contemplation. Elle posa brutalement ses deux mains sur le comptoir: Maël était-il finalement marié ? Pourquoi ne pas lui avoir dit ? Randall le savait-il ? Qui pouvait être cette pouffiasse qui lui servait d'épouse ?
Consciente de ses propres questions intérieures, Max sentit la jalousie monter en elle ainsi qu'une immense déception.

Avant qu'elle ne puisse réagir, Adonia se dirigea d'un pas professionnel avec l'hôtesse qui servait Maël. Elle lui murmura quelque chose à l'oreille et leurs regards se tournèrent en même temps vers la journaliste qui demeura incrédule. Les joues rouges, elle commençait à se sentir mal mais ne voulant pas perdre son habituelle fierté, elle garda la tête haute sachant parfaitement que Maël l'avait repéré.

Qu'il était bon d'être sous le soleil de plomb des Grecques. Il fallait dire que le temps gris de Forks avait commencer a me déprimer, un été n'était pas vraiment un été la bas, mais un hiver lui était bien un hiver... même plus si possible. Quand l'avion était arrivé, la première chose qui me traversa l'esprit était de mettre le plus de distance possible entre les Cullen présent dans l'avion et cette harpie de Cambell. L'accrochage que nous avions eu pendant le vol m'étais rester en travers de la gorge. J'avais pris le premier taxi émergeant de la ligne devant l'aéroport et avait lancé au conducteur un vague

" Le Blue Bay, le plus rapidement possible. "

Je ne prêtais même pas attention a la magnifique architecture des bâtisses qui défilaient à côté de moi. Le décalage horaire était plutôt violent finalement, et plusieurs fois je me repris a piquer du nez pendant que le conducteur du taxi me posait diverse question sur mon séjour dans sa belle patrie. Il du le sentir, car il resta silencieux pendant tout le voyage. Mes cauchemars ses derniers temps se résumer a un article ou je faisais la une des journaux, avec pour journaliste phare Miss Campbell, des canines blanches et accerés, menaçant de me découper en petite rondelle si je m'écartais du chemin. Et s'ils étaient venus pour me surveiller ? L'idée me transperça la tête aussi rapidement qu'une balle de Sniper. Bon sang mais oui... Pourquoi des Vampires viendrait s'exposer en plein soleil si ce n'était pas pour garder un oeil sur moi ? Il y avait tellement d'autre pays a destination, pourquoi la Grèce, comme moi ? Instinctivement, je jetais un regard en arrière pour vérifier qu'aucun voiture ne serait la, a me suivre... Rien, du moins pour le moment. Ma main glissa dans ma poche, et j'en ressortis mes pilules de Midazolam, un comprimé et toutes mes pensées paranoïaque s'évanouirent. C'est dans un état aussi proche que d'un Cocaïnoman du Bronx que le Blue Bay se dessina dans l'une des artères principal de la capital. Je vérifiais tout de même mon costume, histoire de ne pas être vulgaire dans un tel endroit. La porte s'ouvrit doucement, ce qui me permis de constater que nous étions déjà arrivé.

La vue d'ensemble me plus directement, l'hôtel était magnifique. Le porteur m'expliqua brièvement que la ville d'Heraklion n'était pas loin, ce que je savais déjà étant donné que j'en venais. Mais le village pêcheur d'Agia Pelagia m'intéressait au plus haut point, un peu de pêche avec les locaux pourrait être sympa. J'entrais a la suite du porteur, et aussitôt une réceptionniste vint a ma rencontre. Les explications qui suivirent été longue pour pas grand chose. L'histoire de ma chambre, les personnalités ayant déjà posé leurs culs sales dans les draps, la vue que j'avais, mon numéro, l'heure du petit déjeuner... Non, vraiment rien d'intéressant. La mauvaise nouvelle arriva lorsque que l'hôtesse d'accueil arriva a ma rencontre et me chuchota.

" La femme au comptoir est avec vous ? Ou devons nous la renvoyée ? "

Curieux, je redressais un sourcil et risqua un regard vers le comptoir...

Bon dieu, je devais sûrement être maudit, pour que sur les trois milliards de femme sur terre, il fallait que ça soit elle qui me regardait a l'instant présent. Que foutait Cambell ici ?

" Comment ? " répondis-je un peu déboussolé.

" La femme... au comptoir... est elle avec vous ? "

" Certainement pas. "

La réponse avait été sec et claquante. Il n'était pas question qu'elle me pourrisse encore plus mes vacances, je croyais pourtant que le pire était venu.

"Très bien, je vais lui demander de partir alors. Bonne journée Monsieur Theirmall."

Partir ? Allait elle la mettre a la porte ? Je devais avouer que c'était vraiment tentant de voir son visage rageur et fulminant quitter l'hôtel ou j'allais passer ma semaine. Mais la mettre a la porte, ou allait elle ? Les hôtels étaient certainement tous complet a cette période de l'année, allait elle dormir dans la rue ? Je ris intérieurement. Mais une nouvelle idée me séduit.

" Attendez ". L'hôtesse d'accueil se retourna. Demander lui de venir me voir si elle à besoin de quoi que ce soit, ou une demande particulière. "

Je souris de plus belle en l'imaginant me supplier pour rester... La journée allait peut être bien finir.

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cloturé

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