Un feu illumina nos pensées. [Les Sloups qui aiment notre belle forêt.]

Un feu illumina nos pensées...

PV Les Sloups qui aiment notre belle forêt.

Encore une dure journée de travail qui s'achève à la caserne des pompiers. Enfin, dur est une façon de parler. Ce travail aussi fastidieu soit-il pour les humains était un vrai jeu d'enfant pour une louve telle que moi. La matinée avait débuté par des exercices, de l'entrainement à tours de bras, normal, il faut être opérationnel. Je soupirais de lassitude. Il a encore fallût que je joue la fille crevée après tous ces exercices, que je prenne tout mon temps pour monter à la corde, que je cours un peu moins vite que Jeff l'atlhète de service... Difficile avec ma force de louve et mon entrain naturel.

Je sortais de sous la douche, et oui, nos gentlemans d'amis pompiers ont installés une douche pour les demoiselles! Je nouais une serviette autour de ma poitrine et avançais entre les filles qui attendaient déja. J'ouvrais mon casier et en sortis mes vêtements. Je m'habillais rapidement, ne faisant pas attention aux regards que me lançaient les autres, puis brossais mes cheveux. Je me retournais et avançais d'un pas lent vers les mirroirs. Tout en me coiffant j'entendais l'eau de la douche s'écraser contre la peau d'une collègue que j'identifiais comme étant Louise, la demoiselle hyperactive du groupe. Je constatais que son coeur battait plus vite que la normale. * Elle a de-nouveau oublié ses pillules...* Je me concentrais sur des bruits plus lointains et débouchais dans la salle de bains des garçons. Il n'y avait rien de spécial, juste un ou deux petits commérages indiscrets, plusieurs reflexions sur l'etat mental du chef de groupe... Il avait réussis à tous les mettres KO. Je souriais à cette pensée. *Non, pas tous...*
Mes cheveux étaient coiffés en chignon à présent, une petite mèche tombant sur ma joue. Et voilà, une nouvelle demoiselle entre dans la douche. Je retournais à ma place, Louise se mit assise à coté de moi, comme toujours. Je pris son sac, ouvrant la poche avant et sortais ses médicaments, je les lui tendis en souriant, sourire qu'elle me rendit joyeusement. *Qu'elle tête en l'air cette fille.* Je secouais la tête de gauche à droite. Je décelais notre entraineur courant dans le couloir, le coeur battant à tout rompre, il déclencha l'alarme incendie.

Je ne pris pas le temps de regarder autour de moi, j'ouvrais mon casier à la volée, prenant ma combinaison qui y été accrochée et me dépéchais de la mettre. Plusieurs personne autour de moi grognèrent, une d'entre-elles sortit de la douche, sa chevelure était encore pleine de mousse. Nous n'avions pas le temps de faire dans la dentelle, je fus prête avant toutes les autres. Je trottinais à travers les couloirs, mon casque sous le bras et embarquais dans un des camions. Plusieurs hommes entrèrent après moi, je reconaissais certains pour leurs traits de caractères et les battements des coeurs. Parmis eux il y avait celui de l'entraineur qui avait été le sujet de plusieurs railleries. Il nous donna quelques indications sur le chemin. Un feu de forêt à prioris, l'entraineur prit sa tête dans ses mains. Un feu de forêt alors que nous sommes si peu! Répétait-il a tout bout de champ, et je dois dire qu'il n'avait pas tord, nous n'étions qu'une bonne quinzaine ce jour. La Push, Forks et quelques villes et villages alentours, s'étaient pourtant alliés pour ne donner que quinze pompiers, nous manquions réellement et cruellement d'effectif...