Carlisle était assis dans la salle de séjour a ce moment, devant les grandes fenêtres qui laissaient l'intérieur de la maison a découvert, il regardait dehors. Ayant toujours été un homme avec beaucoup de contrôle, ce soir il ne pouvait résister, il lui fallait allait se rassasier avec du bon sang frais d'animal. Ses prunelles dorés ne faisaient que démontrer sa soif immense.

A côté de lui sur les autres sofa se trouvaient Alice, Jasper et Edward, tous avec le même regard. Emmett et Rosalie étaient sortis en amoureux, enfin, comme le faisaient les humains parfois. Même si les vampires n'étaient pas de être humain, il leur arrivait souvent d'agir comme des humains. Carlisle les regarda tous un par un, ensemble il leur était facile de se communiquer leur penser. Tous n'avait qu'une envie en tête ; Chasser.

C'est alors que Carlisle prit son élan et sortit de la fenêtre du salon en toute vitesse. Il savait très bien que les 3 autres allaient le suivre. Le vampire utilisa ses sens pour repérer un endroit propice pour chasser en paix et pour se régaler. Balayant les arbres et parcourant des kilomètres et des kilomètres. Il s'arrêta alors devant un lac qui lui avait bloqué la route. Ici, c'était parfait.

Il regarda alors ses 3 enfants et leur dit d'un ton sérieux.

-Soyez discret, il ne faut pas qu'on nous repères.

Il leva alors sa tête en l'air, histoire de sentir l'odeur d'une proie dans les parages, et lorsque celle-ci fût repéré, il se mit a courir du plus vite qu'il le pût. Ses mains enveloppèrent l'animal qui se débattait de toute ses forces avant de venir frapper le sol violament. C'est alors qu'il planta ses crocs dans la chair de celle-ci et qu'il aspira son sang exquis. Pour un humain, ce serais comme se contenter d'un rôtis de porc au restaurant accompagné d'une sauce et de légume. Une fois rassasié il se releva un sourire au lèvre. Son repas avait beau avoir été délicieux, il lui fallait une autre assiette.

Mais avant Carlisle jeta un coup d'œil aux alentours, voir si Emmett Alice & Edward était toujours dans les parages.

Nous n'avions pas chassé depuis près de deux semaines. J'avais les yeux noirs et soulignés de cernes d'un mauve prononcé, et la peau encore plus pâle que d'ordinaire, conséquences de la soif qui brûlait ma gorge desséchée comme un incendie dévorant. Il était temps. Alice, Jasper et Carlisle, se trouvant eux aussi dans le salon de la villa, montraient les mêmes signes que moi. Jasper avait même failli attaquer un humain aujourd'hui, et sa soif ajoutée à la mienne avait failli me rendre fou. Aussi, quand Carlisle formula la pensée d'aller faire une partie de chasse, je fus aussitôt sur mes pieds. Je bondis par la fenêtre, juste après lui.

Suivant celui qui était à bien des égards un père pour moi, je m'enfonçai dans la forêt à une vitesse telle que les arbres me paraissaient presque flous, malgré mes sens aiguisés. J'étais tout de même obligé de ralentir un peu car j'étais plus rapide que les autres et que je ne voulais pas les distancer.

Nous stoppâmes devant un lac et Carlisle se retourna pour s'adresser à nous.

- Soyez discret, il ne faut pas qu'on nous repère.

Comme si nous ne le savions pas. Je m'éloignai et laissai mes sens me guider. J'entendais la brise chanter dans les feuilles, j'entendais les bruits nocturnes de la forêt, dont les habitant m'évitaient. Je voyais tout aussi précisément qu'en plein jour, seules les couleurs changeaient. Et surtout je sentais... Un lion des montagnes. Suivant la piste, j'allai me percher sur une branche et vis le félin au pelage fauve se glisser entre les arbres à la recherche d'une proie. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il avait déjà perdu son statut de prédateur. Je bondis silencieusement sur son dos et mordi dans son cou. Je le vidai de son sang puis abandonnai là sa carcasse. Je m'essuyai la bouche du revers de la main. Ce n'était pas suffisant. Il m'en fallait d'autre...

J'humai l'air et finit par déceler une odeur moins attirante mais qui ferait l'affaire. Je la suivis et tombai sur un troupeau d'éllans en route pour le lac dans le but de se désaltérer. Je tuai un mâle et une femelle, m'abreuvant de leur sang, avant d'être rassasié. Puis je rejoignis Carlisle pour attendre les autres.

- Alors, la chasse a été bonne ?