besoin de calme (pv Bella Swan et Alexe Soulter)

Un leger rayon de soleil voilà ce qui réveilla Angela ce matin, elle laissait toujours ses rideaux ouverts, elle aimait bien s'endormir en regardant les étoiles même si il faut le reconnaître qu'elle n'était pasz douée en astronomie. Elle jeta un coup d'oeil à son réveil 6h59, une minute avant que...et voilà la radio, la journaliste debalterait les dernières nouvelles. Rien d'interressant pensa Angela avant de couper "la parole" à la journaliste. Elle s'assit dans son lit, le dos collé contre le mur. Elle fixa quelques minutes le bazar qui était sur son lit, elle s'était endormie en peaufinant son dernier article, d'habitude elle mettait beaucoup d'elle dans cette activité mais celui-ci était spécial, elle enverrait son exemplaire lors des inscriptions pour les facultés, autand dire qu'il devait être plus que parfait. Un bruit éménant du couloir la fit sursauter et revenir à la réalité, c'était un jour de semaine, derrière la porte ses parents étaient déjà debouts et ses petits frères aussi, chacun à leur tour, ils avaient frapper à la porte. Avant de descendre prendre son petit déjeuner, elle passa dans sa salle de bain. Elle avait une tête de déterrée, elle se maquilla un peu pour masquer ses cernes.
Les cours de la matinée furent plus que longs, elle eut beaucoup de mal à se concentrer, il lui tardait une chose, la pause de 13h pour se rendre à la cafeteria et boire un grand soda et manger un petit peu. Une fois là-bas, Angela se mit au plus loin du brouhat qui régnait à la cafeteria, elle sortit ses affaires pour peaufiner son article avant de le boucler. Elle déposa son brouillon devant elle, et se cala le visage entre ses mains, tellement absorbée elle ne prêta même pas attention à l'arrivée des joueuses de volley du lycée avec leur coupe, elle aurait dû pourtant être près des filles pour les prendre en photos pour le journal du lycée.

Je n'avais pas dormi, encore. Mes nuits étaient longue et mes paupières lourde, mais toujours elles refusaient de se refermer. A quoi bon, alors que je savais d'avance le cauchemars horrible que j'allais faire. Mon père ne travaillait pas aujourd'hui, chose surprenante, un peu plus et il s'installait un lit a son bureau, avec toute les meurtres et mystères qui faisait de Forks une ville a ne pas fréquenter. Pour ce qui est de moi, j'avais seulement frôler la mort depuis mon arrivé, seulement. Mais de toute façon quand on s'appelle Bella Swan on a pas besoin de se trouver a Forks pour frôler la mort, la malchance nous poursuis dans tous les coins de rue.

Charlie m'avait emporté un déjeuner dans mon lit, je regardais mon assiette, assise sur mon lit le dos contre le mur et presque, je l'a dédaignais du regard. Je ne voyais plus le besoin de me nourrir. Auparavant je ne mangeais presque pas déjà, maintenant c'était encore pire. Avec ma fourchette j'écrasai les œufs pour en faire une compote et je piquai les patates en m'imaginant inconsciemment que c'était la figure d'Edward.

Enfin bref, je déposai alors cette assiette de coté que je n'avais pas osé prendre une bouché et me mise en route pour aller a l'école. Encore une journée ou j'allais me retrouver seule, et je ne joue pas la victime, c'est moi qui désirait tant cette solitude. Mes amies ne faisaient qu'empirer la situation parfois avec leur plaisanterie, surtout Mike. Depuis qu'Edward n'était plus la, il se croyait tous permis avec moi et se permettait de m'inviter partout ; Ciné, restaurant, plage. Il n'avait pas la moindre chance. Mes yeux étaient pour quelqu'un d'autre...Bon sang qu'il me manque.

J'entrai alors dans la cafétéria mon sac a l'épaule droite et je me dirigeai vers la table d'Angela au fond de la pièce. Elle avait l'air complètement absorbé par son travaille, ne levant pas les yeux une seule fois. Normalement, elle sautait sur tous ce qui bougeait pour les prendre en photo, encore étonné qu'elle ne prenne pas ma tronche de déterré pour la mettre en première page.

Je pris place a côté d'elle et tenta un sourire forcé qui ma fois était loin d'être crédible.

-Salut Angela...

Aucune réponse... J'étais prête a parier qu'elle ne m'avait même pas entendu. Je passa ma main devant ses yeux comme pour attirer l'attention. Je n'étais plus très certaine de mon initiative, peu-être aurais-je du m'assoir quelque part d'autre. Ou peu-être était-elle fâché contre moi...après tout cela faisais au moins deux bonnes semaines que je ne leur avais pas donné de mes nouvelles.

- Hmm..Tu m'as l'air assez occupé, tu préfères que je te laisse terminer ton travaux ?

Angela sursauta quand elle vit une main passait sous ses yeux, sur le coup elle ne comprit pas ce que c'était, elle vit seulement une "chose" se mettre entre son article et ses yeux. Elle détourna ses yeux vers le propriétaire de la main, elle fut étonnée de voir que c'était Bella. Elle se demandait ce que Bella voulait voilà deux semaines, qu'Angela pensait que la fille de chef de la police évitait tout le monde. Sa premiere réaction fut de regarder la tête de Bella, elle parraissait plus que fatiguée. Elle lui répondit par un sourire.

-Non Bella, tu me déranges pas....bien au contraire.

Angela fit signe à Bella de prendre place à coté d'elle. Elle fit un deuxieme sourire à Bella mais il était très crispé. Elle mit ses mains sur son article. Angela n'était pas la meilleure fille pour faire parler les gens, à ses yeux si les gens ne souhaitent pas s'exprimer c'est qu'ils n'ont pas envie. Le brouhat de la cafeteria lui parvenait maintenant aux oreilles, comme si Bella avait crevé la boulle où elle s'était réfugiée, elle vit l'équipe et la coupe.

-Je ne savais pas qu'elles avaient gagné....faut dire que ces derniers temps, je ne m'interresse pas trop à mon entourage.

A la prononciation du dernier mot, elle jeta un coup d'oeil en direction de Bella.

-Ma question va te paraître stupide mais est-ce que ça va Bella?

Cela faisait deux semaines que Bella se rendait inexistente. Plusieurs fois Angela s'était trouvée à composer le numéro de Bella, mais au moment de faire le dernier chiffre, elle arretait. De peur. De peur de la déranger. De peur de la rendre encore plus malheureuse en ne trouvant pas les mots pour la réconforter.

Angela me regardait, elle semblait intrigué, et je l'a comprenais. J'aurais jeter le même regard a une personne qui m'aurais éviter deux longues semaines. J'avais un peu honte de ce que je faisais, mais j'avais réalisé quelque chose ses derniers temps, seule, je n'arriverai jamais a l'oublier, ou du moins a cacher ma peine, parce que jamais je ne l'oublierai. Non il n'étais pas qu'un amour de Lycée, c'était mon premier amour et mon dernier, celui qui aura changer ma vie a jamais. Et je ne prétend pas qu'un sentiment plus fort éprouvé pour quelqu'un n'existe pas ailleurs, mais ce qui me différencie des autres c'est que sans lui je ne suis rien. Je ne dors plus, mange plus, n'existe plus, ne sourie plus, ne profite plus de la vie. C'est dans ce genre de moment ou on se rend compte pourquoi on vie réellement. Je vivais pour l'aimer. Elle me sourit avec tellement de faciliter, je l'enviais presque de ne pas pouvoir en faire autant.

-Génial alors !

Je tenta un deuxième sourire qui sortit mieux de ma bouche que le précédent. Ce que j'aimais d'Angela, c'est que les silences avec elle n'était pas long et pénible, elle comprenait les gens qui n'avaient pas trop envie de parler et ne les forçais pas. Ce qui était le total contraire de Jessica, cette fille parlait constamment, elle se plaignait de ses problèmes sans trop faire attention a ceux des autres, enfin vous voyez le genre de fille. Le centre de l'univers celle-la. Ah et je n'étais pas jalouse de son attention, je n'en désirais pas particulièrement, j'étais une fille solitaire.

Je fixais a mon tour les joueuses et la coupe doré qu'elle tenait très haut dans les airs. Angela ne semblait pas très enthousiasme a l'idée de la nouvelle. Et elle avoua ne pas trop s'intéresser a son entourage ses derniers temps. Alors la, sa ne pouvait pas être pire que moi. Je croisais les bras sur la table et tomba dans la lune. Le son de la voix de mon amie m'y sortie aussitôt lorsqu'elle me demanda si j'allais bien.

-Oui...très bien, ne t'inquiètes pas.

Ma réponses était loin d'être convaincante, et j'en avais marre de ne rien avouer, jamais, de laisser mes sentiments dans le plus profond de mon âme. Je pointa avec mon doigt la table ou ils étaient installé chaque midi, celle-ci était désormais vide... Je baissai la tête ensuite, Angela avait surement compris déjà ou je voulais en venir.

-Enfin...pour être sincère...non. Les C....Les Cullens me manque tu sais.

Prononcer ce nom me faisait si mal.

L’incompréhension me clouait sur place. Rien de naturel, de réel ne ressemblait à cela. La forêt noire, sombre, peu accueillante m’enveloppait de toutes parts. Dire que je n’tétais pas un peu effrayée serait un mensonge, mais je me refusais de me l’admettre. Je refusais de croire que la chose qui était devant moi me terrifiait. Comment était-il possible de faire naître un tel sentiment alors que ce qui se tenait devant moi était tout simplement magnifique ? Aucune limite de ce qui était imaginable ne rendait le spectacle réel que je voyais. C’était… Aucun mot n’était assez fort pour ça. J’allai même à me demander si ce que je voyais était réel. Bien que tout semblait à sa place, il y avait en moi un léger doute qui persistait. Petit, mais présent. Je continuai de fixer la… le… je ne savais pas trop comment l’appeler. Devais-e me sentir en sécurité ou devais-je plutôt me sauver ? D’un coup la scène changea un peu. Mon père était à mon côté. Les traits de mon visage se figèrent. Il était impossible que mon père fut intéresser à me voir. Impossible. Depuis qu’il était partit lorsque j’avais huit ans, il ne m’avait donné aucunes nouvelles, aucun signe de vie. J’avais réduit mon père à néant. C’était tout ce qu’il était pour moi. Rien. Il m’apparaissait comme un homme qui avait délaissé sa famille. Bien que ma mère dise que c’était pour mon bien, je refusais de la croire. Comment se pouvait-il que se soit pour mon bien alors qu’il nous avait toute deux laissé tombé, surtout au moment ou j’avais le plus besoin d’un soutient paternel ? Néanmoins, il se tenait à mon côté et fixait la forêt, lèvres retroussées les dents dévoilées. Je fus soudainement parcourue d’un frisson désagréable. J’avais peur. Là je me le confirmais. J’étais apeurée par le comportement de mon père. Comment pouvait-il agir ainsi ? Un jeune homme traversa la ligne d’arbres le plus loin possible que ma vue me le permettais. Mon regard fit la navette entre les deux du jeune homme à mon père, de mon père au jeune homme, toujours en continu. Soit c’était moi qui était dérangée ou bien c’était mon père un des deux. Un grognement s’échappa de sa gorge. J’eus les yeux qui devinrent gros comme des balles de ping-pong. Non, mais quel effronté… Le jeune homme eut pratiquement la même réaction que moi. Au fait ce jeune homme, il m’intriguait. Qui était-il ? Je stoppai ma navette et je me focalisai sur lui. Ses traits me rappelèrent vaguement quelqu’un que je connaissais. Il semblait avoir de la parenté avec… ALEX ! Je me figeai sur place. Mon père quant à lui se mit à courir en sa direction.

- Non, soufflai-je.

Mon non du n’être qu’entendu que pas moi-même. Mon géniteur ne ralenti pas. Il fonçait directement droit sur celui que j’identifiais comme mon meilleur ami. Puis, plus rien. Mon ami et mon père avait disparut. J’attendis. Je croisai mes bras, les serrant très fort autour de moi. J’avais peur pour Alex. Il ne devait pas lui arriver quelque chose. Puis mon géniteur revint. J’attendis patiemment le retour de mon meilleur ami, mais après de longues et interminables minutes, il ne revint pas. Mon regard exprimait ce que mon corps, mon cœur ressentait. Il était plus qu’effrayé, plus que choqué. Je détestais mon père. Je m’aperçue ensuite qu’il me parlait. J’eus une envie soudaine de me bouché les oreilles et de m’enfuir en courant pour pleurer mon ami. Cependant, une force étrangère m’anima. J’avais envie d’entendre sa voix. Depuis neuf ans que j’attendais qu’il me parle, d’avoir des nouvelles, de me remettre à vivre comme tous les autres. Il me manquait quelque chose même si je le détestais. Il restait mon père. Celui qu’une fille aimera toujours malgré tout…

- Alexe…

- Humm…

- Alexe, réveille-toi !

- Hein ?

- Aller debout paresseuse, tu dois aller à l’école.

La réalité me frappa. La voix douce et réconfortante de ma mère m’accueillait dans le monde normal. Je m’aperçue que mon corps était secoué par de légers soubresauts. Mon rêve m’avait à ce point terrifié ? Ah oui, mon rêve… Je ne risquerais pas de l’oublier…

- Alexe, tu veux bien me dire pourquoi tu ne t’es pas réveillée ce matin ? Tu n’as pas entendue ton réveille-matin ?

Hein, mon réveil sonnait ? Ah oui. Maintenant je l’entendais.

- Euh, non.

- Mais qu’as-tu fais cette nuit pour ne pas te réveiller et être aussi cernée ?

Ah bon j’étais cernée ? Mon regard se porta jusqu’à mon bureau. Une montagne de bouquin, de cahier d’école et de devoir était perchée tant bien que mal en équilibre. Ma mère avait suivie mon regard et elle poussa un soupir. Elle avait compris que j’avais passé une bonne partie de la nuit à travailler. Comme d’habitude, je m’attendais à me voir servir ce fabuleux discours sur l’importance du sommeil. Baliverne ! J’étais correcte pour l’instant. Un peu fatiguée certes, mais toujours vivante. En parlant de vivre, un bout de mon rêve me revint en mémoire. Celui où Alex ne revenait pas. *Voyons, ce n’est qu’un rêve, tu le trouveras à l’école ce matin* me rassurai-je. Poussant un soupir à mon tour, je repoussai mes draps et je filai à la salle de bain. J’entrepris de placer mes quelques mèches rebelles qui ne s’accordaient pas avec le reste de ma tête, puis je retournai dans ma chambre afin de m’y habiller. J’ai cependant fait la gaffe de regarder l’heure sur mon réveil.

- Zut, soufflai-je.

Moi qui avais compté être à l’école plus tôt pour bosser un peu plus sur mes travaux… Bah je reporterais ça à plus tard. Je finis de m’habillai puis je descendis prendre mon déjeuner.

- Tu devrais cacher ces cernes, ma chérie…

Judicieux conseil… Je remontai à l’étage et entreprit de faire disparaître les cernes. Ce ne fut pas long. Lorsque je redescendis au rez-de-chaussée, ma mère m’avait déjà préparé mon petit déjeuner. Je l’engloutis rapidement, je me brossai les dents, question de ne pas éloignée tout le monde, puis j’embrassai ma mère et sautai dans ma voiture pour aller à l’école. Je partis de la Push encore un peu endormie.

Le trajet jusqu’à l’école ne fut pas long, j’y fus rendue en moins de deux. Je ramassai mon sac sur la banquette du passager et je verrouillai les portes. Je mis la capuche de mon imperméable pour ne pas être tremper, lançai mon sac sur mon dos et j’entrai dans l’école. Je ne pris même pas la peine de me demander où j’allais. Je me dirigeai instinctivement vers la cafétéria. En y mettant les pieds, je chercher Alex du regard. Je ne le trouver pas à mon plus grand mécontentement, mais je trouvai Angela et Bella. Je me mis en marche pour aller les trouver. Lorsque j’arrivai à leur table au fond de la cafète, Bella baissait la tête.

-Enfin...pour être sincère...non. Les C....Les Cullen me manque tu sais.

Je sus que je ne tombais pas réellement au bon moment. Je détestais me mêler de ce qui ne me regardait pas. Un instant, j’envisageai de tourner les talons et de faire comme si je n’avais rien entendue, mais j’irais vers qui ? Contournant, la table pour m’asseoir à une place libre, je pris soin de regarder les visages des deux filles qui y était déjà. Les traits tirés, l’air fatigué. Fallait croire que tout le monde avait passé une nuit extraordinaire !

- Allô les filles… dis-je comme salutation, Vous sembler être en grande forme, ajoutai-je sur un ton sarcastique.

J’espérais qu’elles ne prenant pas mal ma tentative de blaguer un petit peu. En particulier Bella… Elle s’emblait vouloir totalement disparaître, entré définitivement entre les murs et faire comme si elle n’avait jamais existée… Je trouvais que sa situation était vraiment désolante. Tellement que je ne savais pas trop comment agir. Je me contentai de m’asseoir et de déposer mon sac sur le sol. Je plaçai mes bras sur la table et attendit la suite. Je ne les forcerais pas à parler. Elles le ferraient seulement si elles le voulaient bien… Je ne pus par contre m’empêcher de scruter leur visage, discrètement s’entend, mais leurs traits m’inquiétait un petit peu. Je patientai, attendant une quelconque réponse ou réaction venant d’Angela ou de Bella.

[désoler pour ce pavé, j'avais queles petites idées besoin de calme (pv Bella Swan et Alexe Soulter) Icon_redface

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