New Orleans Legends
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Trucs de filles [Alexe S. & Nils M.]

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AuteurMessage
Nils Mil
Nils Mil


▪ crédits : Forks
▪ travail : Marines
▪ humeur : Neutre

I am what I am
▪ Me, I'm with the : Human
▪ Statut:
▪ Relationships :

Trucs de filles [Alexe S. & Nils M.] Vide
MessageSujet: Trucs de filles [Alexe S. & Nils M.] Trucs de filles [Alexe S. & Nils M.] Icon_minitimeDim 20 Juin - 14:36

" Trucs de filles "


Trucs de filles [Alexe S. & Nils M.] 2eoxkpg & Trucs de filles [Alexe S. & Nils M.] MW-Icons-michael-weatherly-1251036_100_100
With Alexe Soulter.



    Soleil, soleil. Cette magnifique boule de feu brulait haut dans le ciel. J’avais temporairement laissé l’appartement à Eloïse, elle voulait faire ses « trucs de fille » tranquillement, elle ne voulait pas d’un homme dans ses pattes donc elle m’avait magnifiquement éjecté… Vulgairement et méchamment mit à la porte de mon chez moi, temporairement. Je reviendrais Eloïse, je reviendrais ! N’empêche, on ne met pas Nils Mil à la porte aussi facilement ! Je suis partis de mon plein grès, ce n’est pas elle et ses petits bras qui vont faire quoi que ce soit. Par conséquent, comme je suis parti, je devrais avoir le droit à quelque chose en échange de ma bonté et de ma gentillesse naturelle... Que pourrais-je lui demander ?

    Je me levais du banc sur lequel je m’étais assis quelques minutes auparavant et décidais de marcher jusqu’aux quais. Les mains dans les poches et la tête basse, je marchais tranquillement, shootant dans les rares cailloux que je trouvais. Les nuages chargés de pluie faisaient déjà leur apparition dans le ciel, cachant un peu plus le soleil.
    Un tissu jaune et soyeux dans mon champ de vision me fit relever la tête. Une robe et une jolie demoiselle. Je lançais un regard charmeur la jeune femme, elle rougît en voyant mes yeux ainsi posés sur elle et sa magnifique robe.

    - Comment le soleil peut-il rivaliser avec vous ? Oh, c’est donc pour cela qu’il se cache derrière les nuages ?

    Elle ria et me regarda, charmée. Je lui souris et abaissa un chapeau imaginaire, puis reprenais ma route. Quelques mètres plus loin, j’étais arrivé. L’endroit était déserté, comme toujours. Je profitais de cette solitude pour aller m’asseoir au bout d’un quai, enlevais mes chaussures et plongeais mes pieds dans l’eau. Je repensais à mon Irlande.
    Une heure c’était écoulée, peut être deux, ou trois… J’avais perdu la notion du temps. Maintenant les eaux bleues étaient plutôt agitées, et ça grâce ou à cause du vent qui venait de se lever. Je soupirais, même avec le vent et les eaux tumultueuses, aucun pays ne ressemblera jamais au mien…

    Il faut que tu bouges Nils, tu n’es pas en vacances. Il ne faudrait pas que tu deviennes un gros chamalow. Chaamaalooow !... J’ai faim.
    Je me couchais sur le ventre et débutais une série de 1oo pompes, comme tous les matins. C’est bien d’êtres Marines, mais comme pour tout, il y a aussi des inconvénients. Je sentais mes muscles se mouvoir en moi, se tendre puis se relâcher pour ensuite se retendre et ne jamais se relâcher tout à fait. Je souriais, ça me faisait du bien. Il faudrait que je trouve une salle de sports dans le coin, ou du moins quelque chose qui y ressemble. Il ne faut pas trop en demander à cet endroit.

    Je me relevais après mes exercices et observais le néant que m’offrait l’horizon. Tiens, un poisson ! Je m’abaissais et me m’étais accroupi pour mieux le voir.
    * Trop tard, pour changer d’vie. Arrêter d’boire, de zoner, d’s’envoyer des filles… Trop crade, ste pxtain d’vie…* Des bruits de pas derrière moi me firent perdre le fil de mes pensées, j’arrêtais de chanter les paroles de cette musique dans ma tête et attendais patiemment. Un visage fit son apparition à coté du mien dans le reflet de l’eau. Un sourire en coin se dessina sur mes lèvres.
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Alexe Soulter
Alexe Soulter


▪ crédits : À quelque part...
▪ travail : S'occuper de sa moman ça compte?
▪ humeur : Qui sais ce qui se passe dans cette caboche! Un jour c'est bien, l'autre c'est pas bien... Je suis perdue là!

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▪ Me, I'm with the : Nobody
▪ Statut: Célibataire
▪ Relationships :

Trucs de filles [Alexe S. & Nils M.] Vide
MessageSujet: Re: Trucs de filles [Alexe S. & Nils M.] Trucs de filles [Alexe S. & Nils M.] Icon_minitimeSam 10 Juil - 23:24

J’avais passé la nuit debout. C’était par choix et par inquiétude. Qui ne le serait pas à ma place ? Bon, il faudrait déjà que vous sachiez de quoi je parle. Hier soir ma mère était rentrée d’urgence à l’hôpital parce qu’elle avait eu une baisse de je ne sais pas quoi et que c’était dangereux pour sa vie. Déjà que ma mère vivait avec un cancer puissant, une petite bactérie pouvait presque l’achever. Moi qui m’inquiétais déjà pour sa santé, il fallait avouer que là, j’étais complètement traumatiser. Ma mère était la seule famille qui me restait. Mon père nous avait lâchement abandonné et je ne savais même pas pourquoi. Je ne l’aimais pas, mais je suis presque certaine que s’il faisait une réapparition dans ma vie, que je serais presque prête à l’y laisser entré. Peut-être serais-je plus méfiante au début, mais au final, il restait mon père et je n’y pouvais rien. Malheureusement…

Donc, j’avais passé la nuit debout à me ronger les ongles. Les infirmières m’avaient laissé être avec ma mère un bout de temps, mais elles avaient finis par me chasser. Elles m’avaient envoyé dans la cantine de l’hôpital. J’y étais allé sans rechigner. J’avais besoin de me changer les idées un peu. Ma mère était tellement faible que les médecins avaient besoin de toute la place disponible pour aider ma mère à traverser sa chute. À la cantine, il n’y avait rien d’intéressant. Il y avait plusieurs personnes âgées assises autour des multiples tables qui s’y trouvaient. Je regardai l’horloge au loin. Il était de bonne heure le matin. J’avais passé beaucoup plus de temps que je le croyais là-haut avec ma mère et tous les spécialistes. J’allai m’asseoir à une table. Je déposai mon sac sur la table, j’y appuyai mes coudes et sur mes poings, j’y accotai ma tête. Mes paupières étaient lourdes. J’avais envie de dormir un brin. Pourtant, ce n’étais pas l’habitude qui me manquait. Je m’étais souvent retrouvée à passer des nuits entières éveillée, pourtant, celle-là était la pire de toute. C’était sans doute à cause du stress. M’enfin, j’étais vraiment fatiguée. Cependant, avec la tête de cochon que j’avais, je refusais de quitter l’hôpital et d’aller dormir un peu chez moi. Je voulais avoir des réponses rapidement et être contacter rapidement.

Malheureusement pour moi, je me suis assoupie dans la cantine. Mes paupières s’étaient fermées d’elles-mêmes et j’avais été incapable de les retenir. J’avais été plongée dans un sommeil qui j’espérais serait au moins réparateur. Par contre, j’ignore complètement sur quoi portait mon rêve. Je me souviens que c’était noir. C’est vraiment inspirant quoi la vie à l’hôpital. Je n’ai rien vécu dans mon rêve, absolument pas. Normalement, c’est temps-si je voyais toujours mon père arriver, mais ça perturbait plus mon rêve qu’autre chose. Je me contentais d’un sommeil calme et sombre. C’était étrange un peu, mais quoi qu’il en soit, ça faisait du bien. Je me sentis secouée. En vraie tête de cochon, je marmonnai quelques paroles incompréhensibles et je me contentai de rester endormie.

« Mademoiselle Soulter, réveillez-vous. »

J’émis un faible grognement avant d’ouvrir les yeux pour de bon. Je relevai mon visage qui était tombé sur mon sac. Une main sur mon dos continuait de me secouer doucement. Je regardai la personne pour qu’elle voie que j’étais éveillée, malheureusement, je crois qu’il lui aurait fallu des loupes plutôt que des verres dans ses lunettes. C’était une des infirmières qui m’avait chassé de la salle. Elle était habillée en bleu, ses cheveux lui tombait sur les reins malgré qu’ils soient tressés et évidemment, elle avait des lunettes. Elle m’aurait fait peur si j’avais été dans la rue un soir. Son visage était légèrement brulé par endroit comme si elle avait passé au feu. Un frisson me parcouru l’échine. Sa main toujours dans mon dos ne cessait de me secouer.

« C’est bon madame. Je suis réveillée.

-Oh. »

Sa main partit de dans mon dos. Je frottai mon visage de mes mains afin d’achever de me réveiller. Une personne âgée vint parler à l’infirmière. Je me retournai afin de vérifier quelque chose. Je voulais voir quel heures il était. Je devais avoir passé deux bonnes heures à dormir. Moi qui croyais m’être assoupie que quelques minutes. L’infirmière répondit rapidement à la dame et elle se retourna vers moi. Enfin, l’endroit où elle croyait que j’étais.

« Alors, pour vous mademoiselle Soulter. Votre mère va bien et elle reprend très lentement ses forces. Nous avons trouvé une lettre dans ses poches de pantalon. Votre nom y est écrit et nous pensons qu’il serait bien de vous la remettre. »

L’infirmière aux lunettes mal ajustée pour elle parlait à la chaise qui se trouvait en diagonale. Je me retenais de rire. C’était ridicule comme situation. Pauvre elle. Je me levai et j’aller me poster derrière l’infirmière. Je lui tapotai l’épaule. Elle comprit que je me tenais derrière elle et non devant. Elle se retourna rapidement, toujours en me tendant la lettre. Je la ramassai, mais je ne l’ouvris pas.

« Vous devriez peut-être rentrer mademoiselle. Vous sembler assez fatiguée.

- D’accord, merci. »

Je regardai le titre de la dame de plus près. C’était une des seules personnes à avoir son nom et son titre épinglé à son habit. Hélène Stanford, préposée aux sanitaires. Voilà sûrement ce qui expliquait pourquoi je trouvais qu’être infirmière pour cette dame était inapproprié. Je la saluai, même si je doutais qu’elle me voie réellement et c’est la lettre à la main, mon manteau et mon sac sur le dos que je sortis à l’extérieur de l’hôpital. Je devais me changer les idées sinon j’allais devenir paranoïaque. J’allai à ma voiture et je m’y assis. J’avais besoin de réfléchir à tout ce qui se passait. À tout ce qui c’était passé. Je démarrai ma voiture et je partis vers le port. Je savais que c’était un endroit désert et que c’était l’une des seules places où nous pouvions avoir la paix.

En passant par des raccourcis, je réussi à arriver quand même rapidement aux quais. Je stationnai ma voiture et je regardai aux loin. Les eaux étaient agitées. Je lâchai un petit soupire et je débarquai de mon véhicule. Le vent me frappa de plein fouet. Mes cheveux s’élevèrent et se mirent à fouetter mon visage. J’avais eu la bonne idée de ne pas les attacher avant de partir. Quoique j’avais été trop pressée pour le faire. Le froid mordit dans ma peau. Heureusement pour moi, je trainais toujours mon coupe-vent dans la voiture. C’était peut-être moi qui étais frileuse aussi. C’était possible. Je le pris, je le mis et je barrai les portes. Je m’élançai vers le bout du quai, les bras croisé sur ma poitrine. Je vis une silhouette au loin qui était à plat ventre et il baissait et remontait. Il faisait des pompe ça se voyait. Je ne pris pas la peine de les compter, mais à le regarder faire, il devait être un habitué. C’était la première fois que je voyais quelqu’un en faire autant. Je continuais d’avancer tranquillement vers l’endroit où il se trouvait, mais qui se trouvait aussi à être le bout du quai. La silhouette qui se révéla être un homme s’arrêta et se rassit. Je continuais de marcher, toujours au même rythme. J’essayais de me faire discrète, mais c’était certains que sur des planches de bois, il était plus compliqué de ne pas se faire entendre. Comme j’étais proche, je pouvais distinguer mon visage dans l’eau du port. Le sien était près du mien, mais ce n’étais qu’un reflet. Un sourire en coin fendit ses lèvres et je ne pus m’empêcher de retenir le mien. Tout ce que l’homme pouvait voir de moi pour l’instant n’était que mon enveloppe charnelle. Il ne voyait et ne verrait sûrement pas qui j’étais à l’intérieur.

« Bonjour. Vous êtes assez endurant pour avoir fait tant de pompes. C’était quand même impressionnant. »

Je souriais. J’étais toujours perchée derrière lui. Je ne regardais pas son dos, mais plutôt son visage que me reflétais l’eau. J’ignorais si c’était un homme sympathique ou un homme complètement trisomique.

« Euhm, ça vous embêterais si je m’assoyais malheureusement près de vous ? »

Ouais, cette partie du quai n’étais pas la plus large. Elle pouvait y contenir plusieurs personnes assises, mais quand même pas une multitude. Je gardais mon sourire et les bras croisés sur ma poitrine. Je trouvai le tour de me perdre dans mes pensées, le temps qu’il me réponde. Je pensais è ma mère sur son lit d’hôpital et à tout ce qui C’était dérouler depuis 24 heures. Un 24 heures tourmentant et mouvementé, c’est moi qui vous le dit.




[Au moins ici c'est pas moi le poisson ^^
Désolé d'avoir mit tant de temps... J'ai pas vraiment eu beaucoup de temps c'est temps-si...]
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